ING IM pense que les marchés émergents continueront de moins bien performer au cours des prochains trimestres

03/05/2013 - 10:59 - Option Finance

(AOF / Funds) - Dans la publication Emerging Equity Markets Monthly (EEMM) de mars, ING IM s'était penché sur l'impact négatif du nouvel assouplissement quantitatif agressif du Japon sur la croissance et les devises asiatiques. La société de gestion avait identifié la faiblesse du yen japonais comme un facteur négatif majeur pour les actions émergentes. ING IM est toujours d'avis que la perte de compétitivité de l'Asie émergente en raison de l'affaiblissement du yen restera un frein pour les performances des actions des marchés émergents au cours des prochains trimestres. "Parallèlement, nous ne pouvons pas ignorer que la nouvelle politique monétaire japonaise a ravivé l'enthousiasme des marchés en ce qui concerne la croissance de la liquidité mondiale", indique le gérant. Selon lui, l'exemple japonais devrait inciter la BCE, la BoE, ainsi que des banques centrales de pays émergents à mener également une politique plus agressive. Si les marchés continuent à anticiper un renforcement de l'assouplissement quantitatif à l'échelle mondiale, les flux vers les actifs au rendement plus élevé, comme les obligations des marchés émergents, devraient augmenter à nouveau en dépit des spreads peu élevés et de la détérioration des fondamentaux macroéconomiques. Ceci constitue probablement le principal risque en ce qui concerne la position négative d'ING IM à l'égard des actions des marchés émergents. Dans cet EEMM, le gérant explique pourquoi il pense que les marchés émergents continueront à moins bien performer que les marchés développés au cours des prochains trimestres. ING IM identifie quatre arguments majeurs : la tendance négative de la croissance relative (sur le plan tant économique que des bénéfices), l'élargissement des déséquilibres macroéconomiques et la dépendance accrue des flux d'investissement, son anticipation d'un ralentissement substantiel de la croissance chinoise à partir du troisième trimestre, et la pression du yen faible sur la croissance et les devises asiatiques. AUT/ALO