(AOF / Funds) - Du côté des obligations, Invesco a maintenu son exposition aux dettes gouvernementales des pays développés afin d'offrir une protection à ses portefeuilles pour profiter d'un éventuel retour de l'aversion au risque. La complexité de l'environnement économique, la faible croissance globale et une tendance déflationniste devraient inciter les banques centrales à maintenir des politiques monétaires accommodantes et donc encore soutenir cette classe d'actifs, estime le gérant. Son positionnement reste neutre en termes d'obligations d'entreprises de bonne qualité des pays développés. Il a initié une réduction de ses positions depuis quelques mois et n'envisage pas d'y réinvestir pour le moment. Invesco privilégie plutôt les obligations américaines de haut rendement. Cet actif reste caractérisé par des fondamentaux solides et des projections de taux de défaut encore très largement compensables par la qualité des entreprises de ce segment. Enfin, cela demeure une des rares classes d'actifs qui continue d'offrir un rendement attractif dans le contexte actuel, même si ce dernier s'est réduit. Invesco reste cependant vigilant sur un point : le sentiment. Le gérant est méfiant d'un éventuel retour de flux puisque le " high yield " est devenu très (trop) consensuel. La dette des pays émergents conserve une place dans son allocation et plus particulièrement celle des entreprises. Cet actif continu de séduire et reçoit des flux de manière constante. S'y ajoutent un réel potentiel d'appréciation des notations et un niveau de distribution conséquent des coupons. AUT/ALO