LEGRAND confirme ses objectifs 2013

07/05/2013 - 08:50 - Option Finance

(AOF) - Legrand a enregistré un résultat net part du groupe en hausse au premier trimestre 2013 à 124,5 millions d'euros contre 123,3 millions un an plus tôt. Le résultat opérationnel ajusté est ressorti à 216,1 millions (contre 221,9 millions l'an dernier), soit une marge opérationnelle de 19,8% contre 20,4% un an plus tôt. Le chiffre d'affaires s'est établi à 1,093 milliard d'euros sur la période, en hausse de 0,6% en données publiées mais en baisse de 0,6% en données organiques. L'activité a notamment baissé en France (-4,3%) et en Italie (-8,0%) et dans le reste de l'Europe (-5,1%), tandis qu'elle a poursuivi sa progression en Amérique du Nord (+6,7%) et dans le reste du monde (+4,5%). Le spécialiste des infrastructures électriques et numériques du bâtiment a confirmé ses objectifs 2013. Legrand vise des ventes organiques comprises entre -2% et +2%, ainsi qu'une marge opérationnelle ajustée avant acquisitions comprise entre 19% et 20%. Au premier trimestre, cette marge est ressortie à 20,2%.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un mondial de l'équipement électrique basse tension, avec 6 % des parts d'un marché très fragmenté ; - Portefeuille complet, organisé en quatre divisions : le contrôle et la commande (44 % des ventes), le management du câble (22 %), la distribution d'énergie (23 %) et le VDI/Datacom ; - Activité portée par des tendances structurelles : vieillissement de la population (solutions permettant aux personnes âgées de rester chez elles en toute autonomie), réduction de la consommation d'électricité, pénétration croissante du multimédia dans les foyers ; - Stratégie de croissance dans les marchés des particuliers et de la construction commerciale ainsi que dans la rénovation, aux dépens de l'industrie : la dépendance aux cycles économiques est ainsi réduite ; - Développement sur le marché en pleine croissance de la domotique : équipements plus sophistiqués, plus esthétiques, et donc à plus forte valeur ajoutée et à plus forte rentabilité ; - " Pricing power " élevé ; - Déjà 35% du CA dans les pays émergents (potentiellement 50 % en 2016) ; - Redressement de la situation financière ; - Equipe dirigeante appréciée de la communauté financière.

Les points faibles de la valeur

- Forte exposition au ralentissement économique en Europe, notamment en Italie et en France, ses deux premiers marchés ; - 60% des ventes réalisées dans le non-résidentiel, segment profitant plus tardivement de la reprise économique que le résidentiel ; - Taux d'imposition réel supérieur à celui de ses concurrents, tels Schneider ou Assa Abloy's ; - Absence de barrières technologiques.

Comment suivre la valeur

- Risque de difficultés à maintenir une rentabilité élevée avec une faible croissance organique des ventes ; - Croissance externe maintenue, ciblant les sociétés leaders sur leur marché dans les économies émergentes, avec une enveloppe maintenue entre 300 et 500 millions d'euros par an ; - Flottant accru (90,7 %) suite à la sortie définitive de KKR et partielle de Wendel (5,5 % du capital). Rumeurs récurrentes sur d'autres évolutions du capital.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Selon la Fédération du secteur, la FIM, les industries mécaniques ont enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 2,8% en 2012, à 113,4 milliards d'euros. Après un premier semestre dynamique durant lequel l'activité a progressé à l'image de l'année précédente, les industries mécaniques françaises ont vu leurs prises de commandes fortement ralentir au second semestre à l'exception de quelques rares secteurs. Sur l'année, l'amélioration globale de l'activité a été enregistrée aussi bien en France qu'à l'export. Ceci a permis au secteur de retrouver son niveau d'activité de 2007. La progression du secteur a été de 2,8% sur le territoire et de 2,9% à l'international. La présence des acteurs français dans les pays émergents s'est renforcée. L'Union Européenne, zone la moins dynamique, demeure toutefois la première destination de la mécanique française. Seuls quelques secteurs clients ont permis de tirer la croissance et en particulier les filières aéronautique, ferroviaire, agroalimentaire et énergie. La mécanique française reste au sixième rang mondial derrière la Chine, les États-Unis, le Japon, l'Allemagne et l'Italie. FTB/ACT/