TELEPERFORMANCE : croissance organique de 11,5% au premier trimestre 2013

07/05/2013 - 18:23 - Option Finance

(AOF) - Teleperformance a fait état d'un chiffre d'affaires de 592 millions d'euros au premier trimestre 2013, soit une augmentation de 9,3 % à données publiées et de 11,5 % à devises et périmètres constants par rapport au premier trimestre 2012. Le groupe spécialisé dans la gestion de l'expérience client externalisée maintient en outre ses objectifs pour l'exercice en cours, à savoir une hausse de son chiffre d'affaires comprise entre 3 et 5 % à données comparables et une marge opérationnelle courante comprise entre 9,3 % et 9,5 %. Ces bons résultats s'expliquent selon le PDG de l'entreprise Daniel Julien par "le dynamisme des activités de Teleperformance en Amérique Latine, notamment au Brésil, où le groupe bénéficie d'un positionnement haut de gamme sur des secteurs porteurs, et par une croissance soutenue aux Etats-Unis". "En Europe, un certain nombre de pays poursuivent le rebond de leurs activités, notamment le Royaume-Uni et l'Espagne", a-t-il également souligné.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Stratégie axée sur les solutions offshore à destination de la clientèle américaine ou européenne, avec des postes de téléopérateurs positionnés dans des pays à coût salarial moins élevé ; - Développement sur des métiers à forte valeur ajoutée (assistance technique, recouvrement de créances) ; - Gains réguliers de parts de marché ; - Clientèle très diversifiée ; - Flexibilité financière suffisante pour participer à la consolidation du secteur encore très atomisé.

Les points faibles de la valeur

- Restructuration difficile et longue en France ; - Forte dépendance au secteur Télécom (environ 50% du CA) ; - Difficultés en France renforcées l'arrivée de Free dans la téléphonie mobile (opérateur ne recourant pas aux centres d'appel et baisse d'activité pour les 3 autres, d'où la renégociation des contrats de sous-traitance) ; - Baisse des investissements des entreprises sur les appels sortants ; - Pressions sur les prix de la part des clients en période de crise ; - Montée de la concurrence des sociétés de pays émergents ; - Très faible rendement.

Comment suivre la valeur

- Performances boursières corrélées à la résolution de la situation en France ; - Pénalisé par les annonces de liste anti-démarchage ; - La principale charge est la masse salariale ; - Forte sensibilité aux variations du dollar ; - A suivre la politique de croissance externe.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Publicité

En 2013, le marché publicitaire français devrait reculer de 4,1%, selon le géant américain Omnicom. Seule la publicité sur mobile et les bannières (display) sur Internet devraient croître (de respectivement 65% et 3%). Le marché publicitaire mobile ne décolle toujours pas en France. En revanche au Royaume-Uni, selon l'Internet Advertising Bureau, les annonceurs ont dépensé, pour la première fois en 2012, 526 millions de livres sur ce créneau, en croissance de 148% sur un an. Aux Etats-Unis, le cabinet eMarketer estime que le marché a bondi de 178% à 4,11 milliards de dollars. En France, du fait de la frilosité des annonceurs, ce marché ne représente que 48 millions d'euros, soit à peine 1,8% des investissements dans la communication publicitaire en ligne. FTB/ACT/