THALES au plus haut depuis trois ans

08/05/2013 - 18:27 - Option Finance

(AOF) - Thales a atteint mercredi son plus haut niveau à la Bourse depuis trois ans clôturant en hausse de 5,53% à 35,200 euros. Le groupe a été soutenu par une note de JP Morgan qui a renouvelé son avis à Surpondérer et son objectif de cours de 41 euros. Le broker souligne que l'équipementier, présent dans la défense, la sécurité et l'aérospatiale, est la valeur la moins chère du secteur. Thales a publié en avril un chiffre d'affaires trimestriel en progression organique de 5% à 2,76 milliards, au-dessus du consensus qui anticipait 2,663 milliards. Néanmoins, le groupe avait annoncé un recul de 21% de ses prises de commandes à 2,05 milliards d'euros.

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Les points faibles de la valeur

- Valeur sensible aux décisions politiques (Etat actionnaire à hauteur de 27%) ; - Exposition aux coupes budgétaires dans la Défense ; - Encore trop faiblement positionné aux Etats-Unis ; -Portefeuille d'activités jugé trop disparate avec certains métiers civils non stratégiques ; - Concurrence américaine de plus en plus forte sur les marchés export.

Comment suivre la valeur

- Valeur de restructuration ; - Valeur " dollar " ; - Sensibilité au secteur de l'aéronautique civil (20% du CA) ; - Sensibilité aux annonces des concurrents Finmeccanica et BAE Systems : - A suivre la consolidation du secteur, et notamment les conséquences du projet de fusion avortée entre EADS et BAE.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Aéronautique - Défense

Les équipementiers français pourraient sérieusement pâtir des incidents survenus avec le Boeing 787 Dreamliner. Safran, Thales et Zodiac commercialisent chacun pour plusieurs millions de dollars d'équipements par appareil. Ainsi Safran fournit, entre autres, les freins électriques et le train d'atterrissage, ainsi qu'une partie du réseau électrique. Zodiac fournit, lui, le convertisseur de puissance du système électrique ainsi que de nombreux autres équipements tels que cadres de hublot et fauteuils. Quant à Thales, c'est celui qui est le plus en mauvaise posture car certains de ses équipements semblent être impliqués dans deux des incidents survenus, notamment le feu électrique. Quant à Airbus il risque également de subir le contrecoup : la mise en service de son nouveau long-courrier, l'A350, pourrait être retardée si la procédure de certification des nouveaux avions est désormais rallongée. FTB/ACT/