Analyse clôture AOF France / Europe - Les Bourses marquent une pause

09/05/2013 - 18:14 - Option Finance

(AOF) - Les marchés européens ont fait aujourd'hui une pause après leur rallye de ces dernières semaines. Cette séance a cependant été marquée par le détachement de plusieurs dividendes de membres de l'indice CAC 40. C'était notamment le cas de Sanofi, dont le dividende s'élève à 2,77 euros par action, Axa (dividende de 0,72 euro) ou encore Vivendi (1 euro). L'indice CAC 40 a clôturé en repli de 0,7% à 3 928,58 points, avec des volumes d'échanges faibles en raison de l'absence de nombreux intervenants, jour férié oblige. Le FTSE Eurotop 100, lui, a cédé 0,15% à 3 615,92 points. Sur le plan des valeurs européennes, Repsol (+0,55% à 18,30 euros) a échappé à la baisse du marché espagnol grâce à la publication de résultats trimestriels meilleurs qu'envisagé par les experts. La compagnie pétrolière espagnole a notamment dégagé un bénéfice net de 631 millions d'euros, contre 621 millions d'euros lors du premier trimestre 2012 (+1,6%). Durant cette période, le bénéfice net ajusté des éléments exceptionnels et du coût des stocks (CCS) a de surcroît atteint 676 millions d'euros. Sur cette base, l'analyste le plus optimiste interrogé par Reuters anticipait un bénéfice de seulement 615 millions d'euros. A Paris, Crédit Agricole (- 0,07 % à 7,045 euros) a conclu un accord avec la banque italienne Banco Populare pour renforcer le bilan de leur coentreprise de crédit à la consommation en Italie, Agos Ducato, via notamment une augmentation de capital. Les deux banques vont injecter 450 millions d'euros, dont 300 millions d'euros à travers une augmentation de capital et 150 millions d'euros par le biais de la fourniture de prêts subordonnés. Banco Populare et Crédit Agricole souscriront à l'augmentation de capital à hauteur de leurs participations respectives. Société Générale (-0,13% à 30,68 euros) a perçu hier un versement obligataire de 350 millions de dollars de MBIA dans le cadre d'un accord à l'amiable qui scelle la fin de leur contentieux, rapporte Reuters, qui cite une source proche du dossier. La banque française était le dernier établissement avec lequel l'assureur obligataire américain était en litige, à la suite de sa restructuration en 2009 pendant la crise financière.

Les chiffres macroéconomiques

Au Royaume-Uni, la production industrielle globale a augmenté à 0,7% en mars, après une hausse de 0,9% (révisé) en février. Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne une progression limitée à 0,2%. Sans surprise, la banque d'Angleterre a maintenu le statu quo sur sa politique monétaire, à la différence de sa consoeur de la zone euro la semaine dernière. Son taux directeur a été maintenu inchangé à son plus bas historique de 0,5%, de même que le montant total de ses rachats d'actifs à 375 milliards de livres. Aux Etats-Unis, 323 000 nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage ont été enregistrées lors de la semaine du 4 mai. Les économistes interrogés par Briefing.com attendaient 336 000 inscriptions après 327 000 (chiffre révisé de 324 000) la semaine précédente. Les stocks des grossistes américains ont augmenté de 0,4% en mars, ce qui est supérieur au consensus Thomson de +0,3%. A la clôture, l'euro recule face au dollar à 1,3108.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index)  : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. FTB/MAF/5