(AOF) - Actia Group a réalisé un chiffre d'affaires de 67 millions d'euros au premier trimestre 2013, en recul de 11,3%. Le groupe spécialisé dans les systèmes embarqués électroniques à haute valeur ajoutée, destinés aux marchés des véhicules et des télécommunications, souligne avoir été confronté à un effet de base défavorable. Son chiffre d'affaires avait fortement progressé (+ 21,8%) l'année dernière à la même époque avec notamment des ventes exceptionnelles et un cycle favorable dans la production pour véhicules électriques. Les deux branches d'activité du groupe ont connu une évolution contrastée. La branche Automotive, qui représente 88,7% de l'activité du Groupe, a enregistré un chiffre d'affaires trimestriel de 59,5 millions d'euros, en repli de 14,3%. A contrario, la branche Télécommunications a connu un premier trimestre 2013 particulièrement dynamique avec un chiffre d'affaires de 7,5 millions d'euros, en hausse de 22,9%. Une performance portée par la reprise des commandes militaires et des commandes d'infrastructures dans la téléphonie mobile. Le groupe a fait une demande de dérogation auprès de certains partenaires bancaires concernant le bris de certains covenants constatés au 31 décembre 2012. Les réponses sont attendues courant 2013 avec le renouvellement des lignes auprès des partenaires. A propos de ses perspectives, Actia a confirmé son objectif de chiffre d'affaires stable en 2013, soulignant qu'il disposait d'un carnet de commandes se maintenant à un bon niveau.
Electronique
Selon l'institut GfK, le marché français de l'électronique grand-public (électronique, informatique, photo et télécommunications) s'est replié de 6% à 15,8 milliards d'euros l'an passé. Les volumes se sont significativement contractés, en particulier pour les téléviseurs. Ce segment de marché, qui avait été porté par l'essor des écrans plats et la fin de l'analogique, a plongé de 23%, à 6,7 millions d'unités. Ce niveau est bien loin du pic atteint en 2010 (à 8,8 millions d'exemplaires). Cette baisse a été généralisée à toute l'Europe (à l'exception de l'Allemagne où les ventes de téléviseurs ont été stables l'an dernier). La taille moyenne d'un téléviseur a bondi de 60 cm il y a dix ans à 84 cm en 2012 (+5 cm par rapport à 2011). GfK souligne que l'offre se complexifie et que l'adoption des nouvelles technologies (telles que la télévision connectée ou les écrans Oled) se fait un peu plus lentement. Le recul du marché français de l'électronique grand-public devrait être limité à 1,6% cette année. FTB/ACT/