RUBIS révèle un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 13,4%

14/05/2013 - 18:24 - Option Finance

(AOF) - Rubis a dévoilé aujourd'hui dans un communiqué un chiffre d'affaires consolidé du premier trimestre 2013 en augmentation de 13,4% à 787 millions d'euros. Son pôle Energie a durant cette période généré un chiffre d'affaires de 685 millions d'euros, soit une hausse de 17 %, tandis que le pôle Terminal a enregistré des recettes de stockage de 31,2 millions de dollars. Concernant ce dernier pôle, l'opérateur international indépendant spécialisé dans l'aval pétrolier et chimique a mis en avant, en dépit du repli de la consommation, " une forte progression des recettes en Europe du Nord (+ 20%) " ainsi qu'" une hausse des recettes pétrole en France (+ 8%) ". Il souligne en outre qu'aucun événement d'ampleur n'est venu perturber sa structure financière, demeurée solide en fin de trimestre. Enfin, le reflux prononcé des prix d'approvisionnement a généré une configuration de rentabilité favorable, a précisé Rubis.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Croissance portée par des facteurs structurels à l'industrie pétrolière (complexité toujours plus importante de la logistique, réglementation accrue des normes en matière de stockage) ; - Positionné sur des marchés de niche ; - Fortes barrières à l'entrée et gains réguliers de parts de marché ; - Bonne expertise en matière d'intégration de sociétés acquises ; - Situation financière saine.

Les points faibles de la valeur

- Sensibilité au climat social dans les Antilles françaises ; - Rentabilité de la branche Distribution de GPL pénalisée par la hausse des coûts d'approvisionnement; - Impact des conditions climatiques sur l'activité Distribution de GPL.

Comment suivre la valeur

- Valeur de croissance et valeur " refuge "; - Catalyseur boursier : annonce d'acquisitions, notamment dans l'aval pétrolier en pleine recomposition en Europe.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Les grands énergéticiens européens sont contraints de revoir leurs ambitions. GDF Suez a ainsi revu à la baisse de 15% son bénéfice net (hors exceptionnel) attendu pour 2013 et 2014. Il a annoncé un vaste plan d'économies et de désendettement et une accélération de son développement dans les pays émergents. Un ensemble de facteurs pénalisent ces acteurs. A la crise économique en Europe s'ajoutent les mesures d'économies d'énergie. La baisse de la consommation de gaz devrait se poursuivre car une directive européenne sur l'efficacité énergétique oblige les opérateurs à réduire la consommation de leurs clients de 1,5% dès 2014. Autre menace : grâce à la révolution des gaz de schiste, les Etats-Unis sont désormais producteurs de gaz à bas prix. Face à une pression réglementaire et fiscale qui ne cesse de s'accroître, les intervenants ont choisi de réduire leurs investissements et de céder des actifs. FTB/ACT/