FAIVELEY rachète le suisse Schwab Verkehrstechnik

17/05/2013 - 18:01 - Option Finance

(AOF) - Faiveley Transport a annoncé l'acquisition de 100% de Schwab Verkehrstechnik AG, un acteur de premier plan dans la conception et la fabrication de coupleurs et d'amortisseurs sur les marchés du fret et du transport de passagers. Schwab Verkehrstechnik AG est notamment leader sur le marché suisse pour les coupleurs et les services associés. En 2012, Schwab Verkehrstechnik AG a publié un chiffre d'affaires de 23 millions de francs suisses. La société emploie 42 collaborateurs et est basée à Schaffhausen, en Suisse. " L'arrivée de Schwab au sein du groupe Faiveley Transport va nous permettre d'étendre notre gamme de produits et de renforcer notre position sur le marché européen des coupleurs et des produits destinés au fret ", a commenté Thierry Barel, Directeur Général de Faiveley Transport. " Nos deux sociétés bénéficient de nouvelles opportunités, grâce à une gamme de produits élargie et des bases de clients complémentaires", poursuit‐il.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Troisième équipementier ferroviaire mondial avec 14 % du marché, derrière Knorr-Brense et Wabtec, depuis l'acquisition de SabWabco en 2004 (climatisation, systèmes d'accès et de freinage, portes palières, coupleurs, captage de courant et information) ; - Portefeuille de commandes de 1,6 milliard d'euros en forte progression depuis 3 ans (+ 60 %); - Diversification géographique, avec seulement 17% de l'activité réalisés en France ; - Activité acyclique bénéficiant de l'essor du transport par trains (développement des infrastructures dans les pays émergents et renouvellement des matériels roulants en Europe de l'Ouest) ; - Recherche de toujours plus de confort (climatisation) et d'endurance de la part des compagnies ferroviaires ; - Récurrence et forte rentabilité de l'activité service-maintenance (35 % du CA) ; - Lisibilité renforcée depuis la victoire juridique aux Etats-Unis contre Wabtec, reconnu coupable de violation de secrets de fabrique ; - Marge de manoeuvre financière suffisante pour participer à la concentration du secteur.

Les points faibles de la valeur

- Dépendance à l'évolution des grands programmes entraînant des à-coups dans la facturation et les marges ; - Baisse des budgets alloués aux infrastructures par les Etats ; - Forte dépendance à l'état de santé financier des clients européens (encore 60 % du CA) ; - Nouveaux entrants dans les pays émergents (portes palières en Chine) ; - Manque de dynamique boursière en phase de reprise économique car groupe peu exposé aux segments cycliques du ferroviaire, notamment le fret ; - Faible flottant et intérêt spéculatif quasi nul ; - Rendement très faible ; - Secteur peu représenté en Bourse et méconnu des investisseurs.

Comment suivre la valeur

- Valeur refuge et de croissance ; - Suivre le rythme de la reprise de la demande chinoise ; - Exercice décalé, clos le 31 mars de chaque année ; - A suivre, la politique de diversification géographique, notamment dans les BRIC ; - Faible flottant et intérêt spéculatif quasi nul, la famille fondatrice détenant 56,3 % du capital et 70,6 % des droits de vote.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Selon la Fédération du secteur, la FIM, les industries mécaniques ont enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 2,8% en 2012, à 113,4 milliards d'euros. Après un premier semestre dynamique durant lequel l'activité a progressé à l'image de l'année précédente, les industries mécaniques françaises ont vu leurs prises de commandes fortement ralentir au second semestre à l'exception de quelques rares secteurs. Sur l'année, l'amélioration globale de l'activité a été enregistrée aussi bien en France qu'à l'export. Ceci a permis au secteur de retrouver son niveau d'activité de 2007. La progression du secteur a été de 2,8% sur le territoire et de 2,9% à l'international. La présence des acteurs français dans les pays émergents s'est renforcée. L'Union Européenne, zone la moins dynamique, demeure toutefois la première destination de la mécanique française. Seuls quelques secteurs clients ont permis de tirer la croissance et en particulier les filières aéronautique, ferroviaire, agroalimentaire et énergie. La mécanique française reste au sixième rang mondial derrière la Chine, les États-Unis, le Japon, l'Allemagne et l'Italie. FTB/ACT/