LDC : hausse du résultat net annuel

23/05/2013 - 09:05 - Option Finance

(AOF) - LDC a réalisé au titre de son exercice 2012-2013 un chiffre d'affaires en hausse de 5,4% à plus de 2,9 milliards d'euros. La progression du chiffre d'affaires du volailler s'est accompagnée d'une hausse de 3,9 % des tonnages commercialisés. Le résultat opérationnel courant de l'exercice ressort à 85,9 millions contre 93,4 millions sur l'exercice 2011-2012. Ce repli limité à 8% constitue une bonne performance compte tenu de l'impact des prix des matières premières sur l'ensemble des pôles, a précisé le groupe. Le résultat opérationnel s'établit à 87,5 millions après 96,1 millions un an plus tôt. Le résultat net part du groupe ressort à 60,5 millions après 56,4 millions en 2011-2012. LDC achève l'exercice avec près de 658 millions de capitaux propres, une trésorerie nette de plus de 53 millions et une capacité d'autofinancement de 136,5 millions permettant de maintenir un niveau d'investissement élevé (plus de 97 millions sur l'exercice). Au regard de la forte volatilité des prix de matières premières, le groupe aborde le nouvel exercice avec prudence. Grâce aux bénéfices de ces mesures industrielles, le pôle traiteur devrait retrouver au cours de ce nouvel exercice la voie de la profitabilité avec un objectif de résultat opérationnel courant fixé à 4 millions d'euros. Enfin, au cours des prochains mois, LDC entend continuer à jouer un rôle moteur dans la consolidation de la filière avicole en France comme à l'International. Au regard de ces résultats, le groupe proposera un dividende inchangé de 1,8 euro par action.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/