SwissLife Banque Privée entre sur le marché actions japonais

24/05/2013 - 12:23 - Option Finance

(AOF / Funds) - Le scénario macro-économique de mai de SwissLife Banque Privée n'a pas fondamentalement changé par rapport au mois d'avril, les tendances se prolongeant plus ou moins dans chaque zone géographique. En termes de flux ou de performance, en revanche, en avançant dans le semestre, la société de gestion continue à observer une recherche " acharnée " de rendement ou de performance, donc d'exposition plus affirmée aux actifs risqués. Cela confirme donc que le retour sur les actions n'est pas terminé et explique, à la fois les flux (marchés retenant les bonnes nouvelles) et les performances, indique SwissLife Banque Privée. Pour le gérant, deux zones appellent aujourd'hui plus spécifiquement à la réflexion en termes de performances et de marché, plus qu'en termes de croissance économique. Il s'agit des zones émergentes et du Japon. La première déçoit depuis le début 2013, la seconde n'en finit plus de surprendre. "Évidemment la hausse des valeurs japonaises, depuis fin 2012, pourrait, du fait de son caractère violent, nous interdire de nous y intéresser aujourd'hui, mais, qui trouvait encore extraordinaire il y a six mois l'état de léthargie profonde dans lequel se traînaient les indices nippons", s'interroge SwissLife Banque Privée. Aujourd'hui, outre les fondamentaux, sur lesquels il faudra encore plusieurs mois pour porter un jugement et voir si le " miracle " japonais existe, le gérant estime les PER ne sont pas plus élevés, voire moins, que ceux observés sur le marché américain, "alors qu'on va se retrouver, normalement, très vite avec des PEG (valorisation approchée à la croissance des bénéfices) sans commune mesure". Par ailleurs souligne SwissLife Banque Privée, au niveau mondial, qu'il s'agisse des fonds de pension ou des gestions collectives ou privées, la pondération du Japon dans les portefeuilles est nulle, voire très en deçà de ce qu'elle devrait être, quand on considère la capitalisation de marché japonais. Le phénomène des flux déjà visibles sur les autres indices actions devrait donc être encore plus accentué dans les prochains mois. Pour cette raison, via des OPCVM, le gérant décide d'entrer sur ce marché, de préférence sur léger repli, à hauteur de 3 %, sauf sur les profils prudents, par réduction de ses positions sur les émergents, en attendant de voir se dessiner une orientation plus affirmée sur la bourse de Shangaï, notamment. AUT/ALO