GEMALTO : contrat dans le NFC en Russie

27/05/2013 - 09:28 - Option Finance

(AOF) - Gemalto a annoncé qu'il fournissait à Mobile TeleSystems (MTS), ses cartes SIM NFC (technologie qui permet le transfert de données entre deux appareils électroniques placés à quelques centimètres l'un de l'autre) haut de gamme UpTeq pour une solution de billetterie mobile téléphonique des transports publics de la ville de Novosibirsk. " Grâce à ce service de billetterie, qui est déployé en collaboration avec Zolotaya Korona, un système de paiement et de transfert d'argent russe, il suffit aux utilisateurs de tapoter sur leur téléphone ou lecteur NFC pour payer leurs trajets de bus ou de métro à Novosibirsk - la troisième ville la plus importante du pays ", a précisé le spécialiste de la sécurité numérique. Pour un maximum de commodité, les trajets seront facturés aux utilisateurs par l'intermédiaire de leur système normal de facturation MTS. Plus de 95 % des péages et bornes à Novosibirsk sont déjà équipés de lecteurs NFC, ce nouveau système est donc destiné à remplacer les tickets sur support papier. MTS est un opérateur de réseau russe comptant plus de 70 millions d'abonnés.

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Les points forts de la valeur

- Leader mondial de la sécurité numérique issu de la fusion Gemplus-Axalto, dont le chiffre d'affaires se répartit de façon équilibrée entre les logiciels embarqués (51 %) et les plateformes logicielles et services (49 %) ; - Clientèle bien diversifiée entre la téléphonie mobile (49 % des ventes, avec 1 milliard d'utilisateurs équipés d'une carte SIM Gemalto), la sécurisation des transactions (25 %), la sécurité (17 %) et le secteur " machine to machine " (9 %) ; - Marché en croissance structurelle (mutation des moyens de paiement, dématérialisation des documents d'identité, paiement via le téléphone mobile) aux relais nombreux dans tous les secteurs : LTE (évolution de la 3G), NFC/TSM (opérations sans contact) dans les télécoms, identité électronique, EMV/personnalisation aux Etats-Unis et pays émergents, M2MD (machine to machine) ... ; - Activités relativement acycliques : dépenses télécoms des consommateurs préservées en période de ralentissement économique, renouvellement automatique des cartes bancaires avec des cycles de 3 ans en moyenne, contrats de long terme pour les documents d'identité numériques ; - Transformation de la branche Téléphonie mobile : d'une activité cartes SIM à faibles marges à un mix logiciels /cartes haut de gamme à marges plus élevées ; - Situation financière saine et retour à la distribution de dividendes.

Les points faibles de la valeur

- Poids relativement excessif de la téléphonie mobile, près de la moitié des ventes mais près des deux tiers du bénéfice opérationnel ; - Pression sur les prix des " vieilles " cartes pour téléphones mobiles (SIM) ; - Interrogations sur la sécurité de la technologie NFC (Near Field Communication, i.e. sans fil à courte portée) pouvant nuire à la valeur ; - Relative dépendance vis-à-vis des budgets nationaux pour les projets de sécurisation des documents d'identité ; - Sensibilité du chiffre d'affaires à la cherté de l'euro ; - Depuis avril 2013, double cotation des actions à Amsterdam, où a été transféré le siège social. D'où la non-éligibilité de l'action au SRD.

Comment suivre la valeur

- Volumes du marché de la carte à puce concentrés sur les secteurs de la téléphonie et du bancaire ; - Issue du litige juridique contre Google pour violation de brevets utilisés dans le système Androïd, une audience devant la cour d'Appel étant prévue à l'automne 2013 ; - Réalisation des objectifs de croissance des ventes des nouvelles solutions LTE (quasi 4G), catalyseur de la croissance future, et des services de paiement mobile ; - Poursuite de la croissance des programmes d'identité électronique -passeports, gestion des visas et contrôle aux frontières...- déployés par les Etats ; - Précisions attendues en fin d'année sur le futur programme triennal d'investissements en capacité et R&D ; - Depuis son entrée dans le CAC 40 en décembre 2012, cours très volatile et sanctionné à toute déception même minime ; - Capital éclaté mais non opéable, la Caisse des Dépôts en détenant 8,43 %.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Electronique

Selon l'institut GfK, le marché français de l'électronique grand-public (électronique, informatique, photo et télécommunications) s'est replié de 6% à 15,8 milliards d'euros l'an passé. Les volumes se sont significativement contractés, en particulier pour les téléviseurs. Ce segment de marché, qui avait été porté par l'essor des écrans plats et la fin de l'analogique, a plongé de 23%, à 6,7 millions d'unités. Ce niveau est bien loin du pic atteint en 2010 (à 8,8 millions d'exemplaires). Cette baisse a été généralisée à toute l'Europe (à l'exception de l'Allemagne où les ventes de téléviseurs ont été stables l'an dernier). La taille moyenne d'un téléviseur a bondi de 60 cm il y a dix ans à 84 cm en 2012 (+5 cm par rapport à 2011). GfK souligne que l'offre se complexifie et que l'adoption des nouvelles technologies (telles que la télévision connectée ou les écrans Oled) se fait un peu plus lentement. Le recul du marché français de l'électronique grand-public devrait être limité à 1,6% cette année. FTB/ACT/