Les chiffres à suivre la semaine du 27/05/2013

Mardi 28 mai : prix des maisons US Après une hausse du prix des maisons US en février (+1.2%), la tendance devrait être confirmée par une hausse du même ordre en mars (+1%). Si cela venait à se concrétiser, le consommateur américain bénéficierait d'un effet richesse susceptible de soutenir la demande intérieure. L'épargne ne jouant plus vraiment son rôle d'amortisseur - supérieur à plus de 8 % mi-2008, le taux d'épargne est retombé aux alentours de 2,5 % aujourd'hui - cet effet richesse constituerait l'une des seules forces de rappel en cas de contraction de la demande. Mercredi 29 mai : recommandations de politique économique de la Commission européenne La Commission européenne se chargera, si elle le juge nécessaire, de recommander à nouveau des politiques économiques plus vigoureuses quant à la réduction des déficits publics. Elle se penchera également sur la gravité des déséquilibres macroéconomiques à l'œuvre dans certains pays européens, notamment en Espagne, en France et en Italie, et pourrait à ce titre exiger des mesures correctrices à court terme. A noter que l'Italie, dont le déficit respecte à nouveau le critère de Maastricht, espère un arrêt de la procédure de déficit public excessif engagée à son encontre. Vendredi 31 mai : taux de chômage UEM Quand la marche infernale du chômage en Europe s'arrêtera-t-elle ? Visiblement ce ne sera pas en avril puisque le consensus prévoit un taux de chômage de 12.2% toujours en progression par rapport au moins précédent (12.1%). Rien ne semble augurer d'une inversion rapide de la courbe du chômage. Même l'Allemagne qui faisait office de bon élève, ne parvient plus vraiment à infléchir la progression du nombre de chômeurs depuis un an. Ces tristes records seront-il prétextes à une politique volontariste et à une réforme structurelle du marché du travail, notamment en France ? Ou les autorités nationales et européennes se contenteront-elles d'attendre une reprise de la demande extérieure ? Vendredi 31 mai : Revenu et dépenses des ménages US La relative inertie de la demande intérieure américaine devrait se matérialiser dans la stabilisation du revenu (+0.1% en avril contre +0.2% en mars) et des dépenses des ménages (+0.1% en avril contre +0.2% en mars). Si les prévisions du consensus s'avéraient exactes, preuve serait apportée que les mesures fiscales et budgétaires prises au début de l'année par le gouvernement américain ont et vont avoir un impact non négligeable sur l'économie américaine.

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