ALSTOM dévoile deux nouvelles solutions innovantes

28/05/2013 - 10:03 - Option Finance

(AOF) - Alstom a présenté hier lors du congrès mondial et de l'exposition Mobility and City Transport de l'UITP deux innovations. La première d'entre elles, baptisée "Axonis", est un système de métro non-propriétaire à même de transporter jusqu'à 45 000 passagers par heure et par direction et pouvant circuler aussi bien au sol qu'en sous-sol et sur les viaducs. Il sera mis sur le marché dès la fin de l'année. Intitulée "Urbalis Fluence", la seconde est une solution de signalisation urbaine "centrée sur le train avec une communication directe entre les trains", a résumé le groupe dans un communiqué. "Elle permet de réduire l'intervalle entre les passages à seulement une minute", a-t-il ajouté. "L'innovation est au coeur de notre stratégie. Notre objectif est de nous distinguer par nos technologies de pointe et par notre solide expertise", a rappelé Henri Poupart-Lafarge, Président d'Alstom Transport, selon lequel, "grâce à ces nouvelles solutions, (le groupe renforcera) encore davantage (sa) collaboration avec les villes afin de les aider à relever les défis auxquels elles sont confrontées : engorgement, saturation, forte pollution et budgets serrés". Le système Axonis a été conçu pour les villes à forte densité. Il "s'adresse également aux villes dont certaines zones souterraines sont classées au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO ou sont difficiles d'accès", a détaillé Alstom. La solution Urbalis Fluence, elle, a d'ores et déjà été choisie par la communauté urbaine de Lille pour la ligne 1 de la métropole nordiste. Sa livraison est prévue pour 2015.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un mondial des centrales électriques clés en main et des TGV, également présent dans les technologies de captation et réduction de CO2, ainsi que les solutions de gestion des réseaux électriques ou GRID ; - Secteur en croissance, dopé par les besoins en infrastructures des pays émergents (50 % du carnet de commandes d'Alstom) et en modernisation dans les pays occidentaux ; - Stratégie de croissance basée sur des partenariats/coentreprises jugée porteuse par les analystes ; - Pénétration du marché chinois très porteur des centrales au charbon grâce au projet de joint venture avec Shanghai Electric Boilers ; - Renforcement de la structure financière.

Les points faibles de la valeur

- Dépendance aux dépenses publiques et aux capacités de financement de ses clients ; - 50% de l'activité encore réalisée dans les pays occidentaux, contraints par leurs politiques de désendettement ; - Intensification de la concurrence chinoise dans les différents métiers d'Alstom ; - Pertes de parts de marché sur le marché du gaz et taille inférieure à ses principaux concurrents -GE, Siemens et ABB ; - Valeur régulièrement pénalisée par le débat sur la sûreté nucléaire du fait de l'engagement du groupe dans la rénovation de parcs nucléaires.

Comment suivre la valeur

- Dossier " value " ; - Cours volatil au gré des annonces de commandes ; - Obtention de partenariats dans les turbines pour gaz en Chine et suivi de la joint-venture avec Shanghai Electric ; - Poursuite du rattrapage dans les énergies renouvelables ; - Evolution du débat sur la sûreté nucléaire ainsi que les politiques en faveur des énergies renouvelables. - Exercice décalé, clos au 31 mars ; - Incertitude sur la position à long terme de Bouygues, premier actionnaire avec 39,4 % du capital.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Selon la Fédération du secteur, la FIM, les industries mécaniques ont enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 2,8% en 2012, à 113,4 milliards d'euros. Après un premier semestre dynamique durant lequel l'activité a progressé à l'image de l'année précédente, les industries mécaniques françaises ont vu leurs prises de commandes fortement ralentir au second semestre à l'exception de quelques rares secteurs. Sur l'année, l'amélioration globale de l'activité a été enregistrée aussi bien en France qu'à l'export. Ceci a permis au secteur de retrouver son niveau d'activité de 2007. La progression du secteur a été de 2,8% sur le territoire et de 2,9% à l'international. La présence des acteurs français dans les pays émergents s'est renforcée. L'Union Européenne, zone la moins dynamique, demeure toutefois la première destination de la mécanique française. Seuls quelques secteurs clients ont permis de tirer la croissance et en particulier les filières aéronautique, ferroviaire, agroalimentaire et énergie. La mécanique française reste au sixième rang mondial derrière la Chine, les États-Unis, le Japon, l'Allemagne et l'Italie. FTB/ACT/