SAFT et Schneider Electric signent un accord pour la fourniture de systèmes de stockage d'énergie électrique

30/05/2013 - 08:17 - Option Finance

(AOF) - Saft a révélé dans un communiqué avoir conclu un accord de partenariat avec Schneider Electric en vue de créer et de fournir des systèmes de stockage d'énergie électrique (EESS) pour consommateurs industriels et commerciaux. " L'association de systèmes de conversion électrique et de batteries aidera les entreprises à optimiser leur autoconsommation d'énergies renouvelables et d'autres ressources énergétiques sur site, à rationaliser les factures énergétiques et à participer de façon plus rémunératrice aux programmes de modulation (demand/response) ", a détaillé l'ex-filiale d'Alcatel. Le premier exemplaire de ce système, qui fera appel à la technologie évoluée de batterie lithium-ion de Saft, " sera installé pour le compte du Syndicat Départemental d'Énergies du Morbihan, qui l'utilisera pour participer à des programmes de Smart Grid, optimiser son autoconsommation énergétique et améliorer la disponibilité de l'énergie ", a-t-il ajouté. " " En tant que spécialiste de la gestion de l'énergie et des solutions smart grid, Schneider Electric prévoit d'offrir à ses clients une gamme complète de systèmes de stockage de l'électricité. Nous voyons dans le partenariat avec Saft une complémentarité idéale, compte tenu de ses capacités en développement, en qualification et en fabrication de batteries ", a commenté François Borghese, responsable de l'offre chez Schneider Electric, cité dans le communiqué.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Développement dans les batteries lithium-ion de haute technologie pour les marchés du stockage d'énergie renouvelable, du transport et des réseaux de télécommunications ; - 20% du CA dans les pays émergents ; - Solide outil industriel aux Etats-Unis avec l'usine de Jacksonville ; - Marge de manoeuvre financière pour nouvel axe de développement.

Les points faibles de la valeur

- Faible visibilité sur les activités traditionnelles (hors Li-ion) en raison d'une exposition à de nombreux secteurs industriels cycliques en Europe ; - Manque de visibilité sur la montée en puissance de l'usine de Jacksonville sur des marchés naissants; - Profil " late cyclical " (bénéficie en dernier de la reprise économique) ; déjà 2 profit warning successifs en 2012 ; - Impact des nouveaux axes stratégiques (présentés fin juillet 2012) encore difficile à chiffrer et importants investissements à prévoir ; - Très forte concurrence (asiatique) sur le marché des batteries rechargeables ; - Incertitudes sur les perspectives de l'activité " petites batteries nickel " ; - Sensibilité au secteur de la défense (19% du CA), sujet actuellement aux coupes budgétaires ; - Dépendance du marché du stockage des énergies renouvelables aux subventions publiques et interrogations sur le potentiel de croissance de ce segment.

Comment suivre la valeur

- Statut de valeur de croissance remis en cause après la dissolution de la JV avec Johnson Controls et plusieurs avertissements sur résultats ; - A suivre les nouveaux axes stratégiques présentés fin juillet 2012 ; - Forte sensibilité à l'annonce de contrats, notamment dans les batteries lithium-ion ; - Sensibilité au dollar et au prix du nickel ; - Flottant supérieur à 95% : dossier pouvant être spéculatif.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Selon la Fédération du secteur, la FIM, les industries mécaniques ont enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 2,8% en 2012, à 113,4 milliards d'euros. Après un premier semestre dynamique durant lequel l'activité a progressé à l'image de l'année précédente, les industries mécaniques françaises ont vu leurs prises de commandes fortement ralentir au second semestre à l'exception de quelques rares secteurs. Sur l'année, l'amélioration globale de l'activité a été enregistrée aussi bien en France qu'à l'export. Ceci a permis au secteur de retrouver son niveau d'activité de 2007. La progression du secteur a été de 2,8% sur le territoire et de 2,9% à l'international. La présence des acteurs français dans les pays émergents s'est renforcée. L'Union Européenne, zone la moins dynamique, demeure toutefois la première destination de la mécanique française. Seuls quelques secteurs clients ont permis de tirer la croissance et en particulier les filières aéronautique, ferroviaire, agroalimentaire et énergie. La mécanique française reste au sixième rang mondial derrière la Chine, les États-Unis, le Japon, l'Allemagne et l'Italie. FTB/ACT/