NATUREX : marge opérationnelle stable au premier trimestre

30/05/2013 - 10:48 - Option Finance

(AOF) - Naturex a réalisé au premier trimestre 2013 un résultat net en hausse de 57% à 6,7 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant du fabricant d'ingrédients naturels de spécialité d'origine végétale a progressé de 13,5% à 10 millions, faisant ressortir une marge opérationnelle courante de 12% stable par rapport au premier trimestre 2012. Le chiffre d'affaires s'est, lui, élevé à 83,2 millions, en hausse de 13,2%. A devises constantes, l'augmentation du chiffre d'affaires est de 14,4%, dont 12,5% de croissance organique et 1,9% d'effet périmètre. La marge brute consolidée s'élève à 50,1 millions, en hausse de 17,5%, traduisant un effet mix favorable auquel a contribué le développement de l'offre à forte valeur ajoutée. " Ce début d'année est encourageant pour Naturex. Il reflète la poursuite de nos efforts afin de maximiser la croissance organique et d'optimiser notre rentabilité opérationnelle à moyen terme ", a commenté le PDG Thierry Lambert. " Au cours des prochains trimestres, nous allons poursuivre notre stratégie de croissance organique durable, créatrice de valeur, et continuer à explorer des opportunités de croissance externe porteuses de synergies, tout en combinant notre expertise scientifique et technique, notre forte capacité de sourcing et notre savoir-faire commercial afin de proposer à notre clientèle internationale une offre toujours plus innovante", a-t-il ajouté.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/