TELEPERFORMANCE : nomination d'un directeur général

31/05/2013 - 10:04 - Option Finance

(AOF) - Teleperformance a annoncé que le conseil d'administration du groupe, réuni le 30 mai 2013 sous la présidence de Daniel Julien, a nommé Paulo César Salles Vasques au poste de directeur général. Ce dernier était auparavant directeur du marketing groupe. " Dans le cadre de la dissociation des fonctions de président du conseil d'administration et de directeur général à compter de cette date, le conseil d'administration a décidé de confirmer Daniel Julien dans son mandat de président du conseil d'administration ", a ajouté le spécialiste des centres d'appel. Paulo César Salles Vasques avait rejoint le groupe en 2005 et était parvenu, en tant que directeur général de Teleperformance Brésil, à constituer en quelques années seulement l'une des unités d'exploitation " les plus remarquables " du groupe.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Stratégie axée sur les solutions offshore à destination de la clientèle américaine ou européenne, avec des postes de téléopérateurs positionnés dans des pays à coût salarial moins élevé ; - Développement sur des métiers à forte valeur ajoutée (assistance technique, recouvrement de créances) ; - Gains réguliers de parts de marché ; - Clientèle très diversifiée ; - Flexibilité financière suffisante pour participer à la consolidation du secteur encore très atomisé.

Les points faibles de la valeur

- Restructuration difficile et longue en France ; - Forte dépendance au secteur Télécom (environ 50% du CA) ; - Difficultés en France renforcées l'arrivée de Free dans la téléphonie mobile (opérateur ne recourant pas aux centres d'appel et baisse d'activité pour les 3 autres, d'où la renégociation des contrats de sous-traitance) ; - Baisse des investissements des entreprises sur les appels sortants ; - Pressions sur les prix de la part des clients en période de crise ; - Montée de la concurrence des sociétés de pays émergents ; - Très faible rendement.

Comment suivre la valeur

- Performances boursières corrélées à la résolution de la situation en France ; - Pénalisé par les annonces de liste anti-démarchage ; - La principale charge est la masse salariale ; - Forte sensibilité aux variations du dollar ; - A suivre la politique de croissance externe.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Publicité

En 2013, le marché publicitaire français devrait reculer de 4,1%, selon le géant américain Omnicom. Seule la publicité sur mobile et les bannières (display) sur Internet devraient croître (de respectivement 65% et 3%). Le marché publicitaire mobile ne décolle toujours pas en France. En revanche au Royaume-Uni, selon l'Internet Advertising Bureau, les annonceurs ont dépensé, pour la première fois en 2012, 526 millions de livres sur ce créneau, en croissance de 148% sur un an. Aux Etats-Unis, le cabinet eMarketer estime que le marché a bondi de 178% à 4,11 milliards de dollars. En France, du fait de la frilosité des annonceurs, ce marché ne représente que 48 millions d'euros, soit à peine 1,8% des investissements dans la communication publicitaire en ligne. FTB/ACT/