CEGEDIM : amélioration de la rentabilité au premier trimestre

04/06/2013 - 18:26 - Option Finance

(AOF) - Cegedim a réalisé au premier trimestre une perte nette de 15,4 millions d'euros, contre une perte de 9 millions un an plus tôt. Les comptes ont été affectés par une forte hausse du coût de l'endettement financier liée au rachat d'une partie de l'émission obligataire à échéance 2015 en mars dernier. Le résultat opérationnel courant s'établit à 2,8 millions d'euros. Il était nul un an plus tôt. L'Ebitda, lui, a progressé de 24,2% à 19,5 millions pour un chiffre d'affaires de 212,9 millions d'euros, en recul de 0,6% en données publiées et en croissance de 0,1% en données comparables. La marge d'Ebitda s'est établie à 9,1%, contre 7,3% un an plus tôt. La croissance organique des divisions Professionnels de santé et Assurances et services compense le recul de la division CRM et données stratégiques. Dans le même temps, la croissance de l'Ebitda provient des divisions CRM et données stratégiques et Assurances et services. Cette amélioration résulte de la mise en place en 2011 et 2012 du Plan d'Amélioration de la Performance, dont l'effet année pleine se fait particulièrement ressentir au premier trimestre de cette année. Le groupe indique que la marge opérationnelle du premier trimestre (+1,3%) ne reflète pas la marge annuelle plus élevée, du fait de la saisonnalité de l'activité. Pour 2013, en l'absence de modifications significatives de l'évolution de ses marchés, Cegedim confirme ses objectifs. Le groupe prévoit une croissance de son chiffre d'affaires d'environ 2%, résultant d'une stabilité sur la division CRM et données stratégiques et d'une croissance autour de 5% pour les divisions Professionnels de santé et Assurances et services. Il table également sur une hausse de 50 points de base de la marge opérationnelle courante du groupe.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Le secteur est en pleine mutation comme le souligne le choix du syndicat, le Syntec numérique, de rebaptiser les sociétés de services en ingénierie informatique (SSII) en Entreprises de Services du Numérique (ESN). Ce changement a pour objectif de prendre en compte la révolution numérique en cours et l'évolution des business models. Les intervenants sont soumis à une pression croissante sur les prix et à l'arrivée sur le marché de nouveaux entrants spécialistes du digital. L'acquisition récente d'Alti par le numéro un indien Tata Consulting Services (TCS) souligne toutefois l'attrait du marché français pour les acteurs internationaux. Les grandes SSII françaises s'engagent, elles, dans des opérations de consolidation, comme c'est le cas de GFI Informatique qui a repris Thalès Services Cognitis en 2012. FTB/ACT/