SODEXO renforce sa collaboration avec Nokia

06/06/2013 - 18:29 - Option Finance

(AOF) - Sodexo et Nokia ont signé un contrat global de long terme comprenant une large gamme de services intégrés pour la gestion des sites de bureaux du groupe finlandais à travers le monde, a fait savoir le groupe de services dans un communiqué. L'entente entre les deux entreprises couvre désormais quelque 55 pays et 140 sites. " D'ici 12 mois, (elle) devrait couvrir l'ensemble des 66 pays et des 290 sites dans lesquels Nokia est implanté ", a souligné Sodexo. Et d'ajouter : " En tant qu'unique prestataire, Sodexo propose désormais une solution qui simplifie les procédures existantes, accroît la visibilité et l'évaluation globale des performances et offre la flexibilité nécessaire pour répondre à l'évolution des besoins de Nokia ". " Ce développement majeur de notre partenariat avec Nokia est le fruit d'une collaboration étroite avec ce client stratégique depuis plus de vingt ans (...) Garantir un niveau de performance pour tous les services délivrés sur ses sites permet à Nokia de se concentrer sur son coeur de métier. ", a commenté Sylvia Metayer, Directrice Grands Comptes Internationaux de Sodexo citée dans le communiqué. " Ce partenariat répond à la stratégie de Nokia qui vise à aider le personnel à être toujours plus performant en lui fournissant des services de qualité et un environnement de travail adapté. En tant que prestataire unique, Sodexo a pris en charge tous ces services, mis en place un soutien interdisciplinaire et nommé d'excellents collaborateurs pour gérer les sites, ce qui lui a permis d'améliorer les services tout en dégageant des synergies commerciales ", a de son côté déclaré Riku Pentikainen, Directeur des Partenariats Stratégiques pour la Sécurité et les Ressources au Travail de Nokia.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Stratégie désormais orientée sur des contrats plus globaux (avec des entreprises multinationales ou des contrats multi-pays), davantage accès sur les BRIC (10% du CA) et sur le Hard Facility Management (entretien technique) ; - Annonce, en novembre 2012, d'un programme de réduction des coûts très bien accueilli par la communauté financière ; - Situation financière solide (activités génératrices de free cash flows).

Les points faibles de la valeur

- Environnement très concurrentiel dans la restauration d'entreprise et taux de sous-traitance déjà très élevé. Comportement très " late cyclical " sur ce segment de marché ; - Absence de la restauration commerciale concédée (dans les aéroports, gares, autoroutes...) : réduction de la puissance d'achat auprès de ses fournisseurs ; - Exposition à certains risques environnementaux (crises alimentaires) ; - Activité " solutions de motivation " (titres de services) pénalisée par la crise en Europe et par la faiblesse des taux d'intérêt (moindre rémunération de la trésorerie) ; - Activités encore peu rentables dans les pays émergents en raison d'un manque de taille critique ; - Environnement concurrentiel croissant au Brésil, 1er marché mondial des titres de service ; - Communication financière et prévisions de résultats réputées très prudentes ; souvent source de déception pour le marché.

Comment suivre la valeur

- Valeur défensive avec 2/3 du CA peu sensible à la conjoncture ; - Sensibilité à l'évolution du dollar ; - 2/3 des contrats indexés sur l'inflation et corrélation positive entre l'inflation et les résultats ; - Sensibilité à l'évolution des prix des matières premières agricoles ; - Sensibilité de l'activité " Titres de services " à l'évolution des taux d'intérêt pour la rémunération de la trésorerie ; - Corrélation entre la branche " Entreprises " et la situation du marché de l'emploi ; - Meilleure visibilité sur le secteur des " titres de service " en Bourse depuis la cotation d'Edenred.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Subissant la contraction de l'activité économique et le durcissement de la concurrence, les grands groupes de travail temporaire ont affiché une dégradation de leurs performances l'an passé. Adecco a vu son chiffre d'affaires baisser de 3% à 20,53 milliards d'euros et ses bénéfices nets chuter de 27% à 377 millions d'euros. Le leader mondial du travail temporaire a dû affronter une diminution du nombre de travailleurs temporaires en mission (-11,5%). Ce sont essentiellement les mauvais résultats de sa filiale française, qui représente quasiment le quart de son activité, qui expliquent le recul de ses indicateurs. Synergie a pu maintenir son activité en 2012 (à 1,44 milliard d'euros) grâce à une solide présence à 'international. Ses revenus hors de France représentent 43% de son activité. Toutefois, en dépit d'un renforcement de la maîtrise de ses coûts, le résultat opérationnel a été ramené de 48,2 millions d'euros en 2011 à 40,4 millions en 2012. Quant à Randstad, numéro deux mondial de l'intérim, son bénéfice net a chuté de 79% à 36,7 millions d'euros. Néanmoins, porté par les acquisitions aux Etats-Unis, le chiffre d'affaires s'est développé de 5% à 17,1 milliards d'euros. FTB/ACT/