BOEING et Bell Helicopter continuent de séduire le Pentagone

13/06/2013 - 14:48 - Option Finance

(AOF) - Boeing demeure plus que jamais dans les petits papiers du Pentagone. Confronté à des difficultés dans le domaine civil avec les ennuis répétés du 787 " Dreamliner ", l'avionneur américain est en revanche souverain sur le plan militaire. Avec son partenaire Bell Helicopter, filiale de Textron, il vient en effet de remporter un juteux contrat de 4,9 milliards de dollars qui s'ajoute à un autre de 1,4 milliard conclu en décembre dernier pour la construction de 99 V-22. Surnommé " Osprey ", cet aéronef novateur est de fabrication hybride, c'est-à-dire qu'il peut voler aussi vite qu'un avion, mais se pose tel un hélicoptère. 92 exemplaires seront destinés au corps des Marines, les 7 autres ayant été commandés par l'US Air Force.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Transport aérien

L'Association Internationale des Transports Aériens (Iata) a revu à la hausse ses prévisions pour le bénéficie cumulé des compagnies aériennes cette année. Il pourrait atteindre 10,6 milliards de dollars, pour un chiffre d'affaires de 671 milliards. C'est 2,2 milliards de mieux que sa précédente prévision. Cette amélioration provient d'une demande plus forte que prévu au premier trimestre, et surtout, du retour à la croissance du fret aérien, qui pourrait augmenter de 2,7% cette année. Les perspectives de croissance du trafic passagers ont également été revues à la hausse par l'Iata, qui table sur 5,4% en 2013, contre 4,5% prévus précédemment. Les compagnies européennes sont toujours à la peine avec un modeste bénéfice cumulé prévu d'environ 800 millions d'euros. C'est peu comparé à celles d'Asie-Pacifique (4,2 milliards de dollars) et d'Amérique du Nord (3,6 milliards de dollars).

Aéronautique - Défense

Les équipementiers français pourraient sérieusement pâtir des incidents survenus avec le Boeing 787 Dreamliner. Safran, Thales et Zodiac commercialisent chacun pour plusieurs millions de dollars d'équipements par appareil. Ainsi Safran fournit, entre autres, les freins électriques et le train d'atterrissage, ainsi qu'une partie du réseau électrique. Zodiac fournit, lui, le convertisseur de puissance du système électrique ainsi que de nombreux autres équipements tels que cadres de hublot et fauteuils. Quant à Thales, c'est celui qui est le plus en mauvaise posture car certains de ses équipements semblent être impliqués dans deux des incidents survenus, notamment le feu électrique. Quant à Airbus il risque également de subir le contrecoup : la mise en service de son nouveau long-courrier, l'A350, pourrait être retardée si la procédure de certification des nouveaux avions est désormais rallongée. FTB/ACT/