AIR LIQUIDE signe un nouveau contrat avec LyondellBasell

17/06/2013 - 17:59 - Option Finance

(AOF) - Air Liquide a signé un nouveau contrat à long terme avec LyondellBasell. Celui-ci porte sur la fourniture de vapeur d'eau, d'électricité, de gaz de l'air et d'eau et concerne trois sites dans la zone industrielle de Bayport, à Pasadena (Texas). Le numéro un mondial des gaz industriels réinvestira dans une unité de cogénération dotée des dernières technologies, d'une grande efficacité énergétique, d'une capacité de production accrue et d'une durée de vie de plus de 20 ans. Cette structure aura une capacité de production de 300 mégawatts (MW) d'électricité et fournira plus de 1 300 tonnes de vapeur d'eau par heure. Air Liquide investit également dans la modernisation et l'augmentation de capacité d'une unité de séparation des gaz de l'air ainsi que dans l'installation d'infrastructures complémentaires sur ce site. Le montant total de l'investissement d'Air Liquide a été estimé à environ 180 millions d'euros, inclus dans les décisions d'investissements du premier trimestre 2013. Ces investissements permettront d'accroître la capacité de production du site et ainsi de répondre aux besoins des autres clients implantés dans ce bassin industriel du Texas. Celui-ci concentre les principales activités de pétrochimie et de raffinage de la région. Air Liquide renforce ainsi sa forte présence dans la zone au service de clients de grande taille et de l'industrie manufacturière.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Leader mondial des gaz industriels et médicaux ; - Positionnement sur des marchés à la fois porteurs et défensifs (santé, pharmacie) : croissance moyenne annuelle de 7 à 8% prévue sur 2011-15, dont 13 à 14% dans les économies en développement ; - Modèle économique offrant une bonne visibilité des résultats futurs et une rentabilité élevée des capitaux employés : contrats pluri-annuels, partenariats de long terme dans l'industrie ; - Maintien à un niveau élevé de la R&D et des investissements, créateurs de croissance future ; - Dynamisme et bonne visibilité de la division ingénierie et construction, notamment en Amérique du nord ; - Accélération du programme de réduction de coûts élaboré dans le cadre du plan stratégique " Alma 2015 " ; - Solidité de la structure financière malgré le programme d'acquisitions 2012 et 2013 (Gasmedi, LVLMedical, Nordicinfu Care, BiotechMarine...) ; - Fidélisation des actionnaires par un taux de distribution des dividendes maintenu à 50 % du bénéfice et par des programmes d'attributions gratuites.

Les points faibles de la valeur

- Activité fortement capitalistique ; - Incertitudes sur la croissance future du chiffre d'affaires, visée entre 8 et 10 % par an, dans le cadre du plan " Alma 2015 " ; - Relative faiblesse du marché de l'électronique ; - Risque à terme de perte de clients en Europe, en raison des opportunités offertes par le gaz de schiste aux Etats-Unis ; - Cherté relative de la valeur en Bourse en raison de ses qualités défensives et de la visibilité des résultats du groupe.

Comment suivre la valeur

- Evolution des cours du pétrole dont l'évolution affecte les coûts de transport ; - Avancées du développement dans les économies émergentes (les 2/3 du portefeuille d'opportunités), notamment en Chine ; - Valeur de fonds de portefeuille, en Bourse depuis 100 ans, aux résultats en croissance régulière ; - Capital ouvert, avec une forte présence d'actionnaires individuels (37 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Produits de base - Chimie

Selon l'Union des Industries Chimiques (UIC), l'activité de la chimie française a résisté en 2012 grâce aux exportations. Elle a ainsi progressé de 2,5% à 88,9 milliards d'euros. Au dernier trimestre, le niveau d'activité de l'industrie chimique en France est revenu à son niveau du premier trimestre 2008, son point haut d'avant la crise. La France a, une fois de plus, fait mieux que l'ensemble de l'Europe, avec un recul des volumes limité à 0,5% contre 1,5% pour l'Union européenne. Les exportations vers les marchés des pays émergents ont progressé de 5,6%, ce qui a compensé le recul de 1,5% des volumes sur le marché intérieur. Parmi les différentes activités, la chimie organique enregistre un recul de 1,2%, alors que le chiffre d'affaires des spécialités chimiques augmente de 0,2%, et celui de la chimie minérale de 5,4%. L'activité de la chimie française représente 3% des ventes de la chimie mondiale et détient la septième position dans le monde. Elle est bien loin derrière le leader, la Chine, avec 26,8% du chiffre d'affaires mondial. La chimie française se hisse toutefois au second rang en Europe, après l'Allemagne (5,7%). FTB/ACT/