PLASTIVALOIRE : les comptes tombent dans le rouge au premier semestre

18/06/2013 - 08:51 - Option Finance

(AOF) - Groupe Plastivaloire a enregistré au premier semestre de l'exercice 2012-2013 une perte nette, part du groupe de 2,6 millions d'euros, à comparer avec un bénéfice net de 2,7 millions d'euros un an plus tôt. Le fabricant de pièces plastiques complexes a également annoncé une perte opérationnelle courante de 0,5 million d'euros, contre un bénéfice de 5,7 millions d'euros au premier semestre de l'exercice 2011-2012. La performance du groupe a été pénalisée par la crise dans le secteur automobile, qui a touché en particulier Bourbon AP. Celle-ci a entraîné une baisse de 12,2% du chiffre d'affaires à 195,2 millions d'euros. Il a reculé de 10,5% à périmètre comparable (hors effet de la fermeture des usines de Cimest et Rochefort). Face à une industrie automobile qui ne montre pas de signes d'amélioration à court terme, Groupe Plastivaloire a mis en place un plan d'action sur Bourbon AP (BAP), comprenant 3 axes. Il s'agit d'une part de l'adaptation de son outil industriel en France, avec notamment un plan d'incitation au départ en cours sur les sites de Bourbon AP en France. Il prévoit d'autre part la poursuite de la diversification des clients de BAP, avec la création d'une filiale en Allemagne (bureaux commercial et technique) et l'accroissement de l'activité avec les clients asiatiques (KIA, Toyota et Nissan). Enfin, ce plan prévoit le développement de l'outil industriel à l'étranger, avec l'agrandissement des deux usines de Slovaquie et la construction de la Joint Venture BIA sur un site slovaque, mais aussi des négociations de partenariats croisés en cours en Asie. Dans un contexte qui incite à la prudence, Groupe Plastivaloire a adapté les objectifs fixés en début d'exercice et vise un chiffre d'affaires de 390 millions d'euros pour l'ensemble de l'exercice 2012-2013 ainsi qu'un résultat opérationnel positif.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Selon la Fédération du secteur, la FIM, les industries mécaniques ont enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 2,8% en 2012, à 113,4 milliards d'euros. Après un premier semestre dynamique durant lequel l'activité a progressé à l'image de l'année précédente, les industries mécaniques françaises ont vu leurs prises de commandes fortement ralentir au second semestre à l'exception de quelques rares secteurs. Sur l'année, l'amélioration globale de l'activité a été enregistrée aussi bien en France qu'à l'export. Ceci a permis au secteur de retrouver son niveau d'activité de 2007. La progression du secteur a été de 2,8% sur le territoire et de 2,9% à l'international. La présence des acteurs français dans les pays émergents s'est renforcée. L'Union Européenne, zone la moins dynamique, demeure toutefois la première destination de la mécanique française. Seuls quelques secteurs clients ont permis de tirer la croissance et en particulier les filières aéronautique, ferroviaire, agroalimentaire et énergie. La mécanique française reste au sixième rang mondial derrière la Chine, les États-Unis, le Japon, l'Allemagne et l'Italie. FTB/ACT/