(AOF) - Avenir Telecom a réalisé au titre de son exercice 2012-2013 une perte nette de 2,9 millions d'euros, contre un bénéfice net de 6 millions un an plus tôt. Le résultat opérationnel, avant perte sur écart d'acquisition liée à la cession des magasins au Portugal (-5,7 millions d'euros), s'est établi à 6,8 millions contre 12,6 millions en 2011-2012. Le distributeur spécialisé dans la téléphonie mobile a conservé une marge brute proche de 27% du chiffre d'affaires grâce à la progression du chiffre d'affaires et à une gestion active de son mix produits en magasins. Le chiffre d'affaires a quant à lui atteint 412,6 millions après 469,7 millions lors du précédent exercice. Le groupe a généré une capacité d'autofinancement de 8,9 millions d'euros sur l'exercice 2012-2013, ce qui lui a permis de financer son BFR et ses investissements. La dette financière nette s'élevait à 16,4 millions d'euros au 31 mars 2013, dont 22,6 millions d'euros de trésorerie disponible. La dette financière nette a représenté 1,2 fois l'Ebitda du groupe, contre un covenant maximum autorisé de 2,5. De même, la dette financière nette s'est élevée à 25% des capitaux propres, contre un covenant maximum autorisé de 100%.
Opérateurs télécoms
L'avènement de la 4G conduit les opérateurs à revoir leur modèle économique. Le principal atout de cette technologie est d'accroître le débit de l'Internet mobile et de faciliter le transfert des données. La 4G permet une vitesse de chargement sept fois plus rapide que la 3G. Le défi pour les opérateurs est aujourd'hui de rentabiliser les investissements consentis dans la 4G. Alors que jusqu'à présent les stratégies tarifaires étaient articulées autour de la voix et du sms, les forfaits illimités devraient devenir les nouveaux standards. Le système qui consiste à facturer l'Internet mobile au volume avec un système de recharge à payer une fois le forfait consommé pourrait être privilégié. FTB/ACT/