La volonté implicite des autorités de voir le dollar se déprécier devrait encore l'emporter, estime Mirabaud AM

21/06/2013 - 11:21 - Option Finance

(AOF / Funds) - L'expansion des bilans des banques centrales a continué de diverger. En effet, la Réserve fédérale américaine (Fed) n'a pas changé sa politique au sujet des achats de titres sur les marchés, relève Mirabaud AM dans son dernier point mensuel de stratégie. Au contraire, la BCE se montre à cet égard nettement plus restrictive. [-73]· moins d'un alignement de la BCE sur la Fed, ce facteur devrait continuer de peser sur la valeur du billet vert, estime la société de gestion. En outre, la crise des dettes souveraines en Europe a poursuivi sa détente. Dans ce cadre, l'une des grandes agences de notation a récemment revu à la hausse la qualité de crédit attribuée à la République Hellénique. Dans son communiqué, l'institution cite les progrès réalisés en matière de réduction des déficits publics et l'éloignement du risque d'un éclatement de la zone euro. Évidemment, l'argument de la croissance économique plaide en faveur de l'appréciation du dollar, mais une amélioration de la conjoncture est attendue dans le courant du deuxième semestre sur le Vieux Continent. Tiraillé par des forces opposées, le taux de change ne présente pas de tendance évidente, mais la volonté des autorités américaines de voir leur monnaie se déprécier devrait encore l'emporter. AUT/ALO