L'immobilier, toujours un moteur de l'économie française

21/06/2013 - 19:08 - Sicavonline
L'immobilier, toujours un moteur de l'économie française

Dans son étude annuelle intitulée « L'immobilier dans l'économie française », l'IEIF (Institut de l'Epargne Immobilières et Foncières), centre de recherche indépendant, met en lumière, chiffres à l'appui, le rôle central du secteur immobilier dans l'économie de l'hexagone tant en termes de création de richesse que de consommation et d'investissement.

L'IEIF (Institut de l'Epargne Immobilières et Foncières) a publié son étude annuelle sur l'immobilier. Celui-ci reste l'une des clefs de voûte de l'économie française et de l'investissement en France.

L'immobilier : pilier de la création de richesse et source importante d'emplois

Le secteur immobilier est le deuxième créateur de richesse derrière le secteur public en 2012 avec 354,1 milliards d'euros de valeur ajoutée soit 19% de la valeur créée cette même année. Autant dire que, si l'on ne considère que le secteur privé, l'immobilier est le premier contributeur à la richesse créée en 2012, devant le commerce (18%) et l'industrie (13%). Sur le front de l'emploi, le rôle de l'immobilier n'est pas moins proéminent puisque la pierre est le cinquième employeur au niveau national avec plus de 2 millions d'emplois en 2012, soit près de 8,3% de l'emploi total. Au reste, le nombre d'emplois dans l'immobilier a progressé de +31% depuis 1960. A titre de comparaison, l'industrie et le commerce représentent respectivement 12% et 23,1% de l'emploi total, tandis que seulement 5,7% des emplois français sont imputables aux autres services. Il faut cependant remarquer que la construction est le plus grand fournisseur d'emplois immobiliers, les métiers du bâtiment représentant 88% des effectifs du secteur immobilier.

Consommateurs et investisseur privilégient l'immobilier

S'il n'est que peu surprenant que l'immobilier, auquel les ménages consacrent 24% de leurs dépenses de consommation (243,9 milliards d'euros), soit le premier poste de consommation des ménages (c'est le cas depuis 1963), il faut tout de même noter que la part de l'immobilier dans les dépenses des ménages a progressé de +11% de 2002 à 2012. En parallèle, sur la même période, les dépenses alimentaires n'ont augmenté que de 9%. Il n'est pas hasardeux de penser que la forte augmentation des prix ces dernières années explique la majeure partie de l'augmentation des dépenses immobilières. Comme lors des 5 décennies passées, l'immobilier a encore été en 2012 le placement privilégié des investisseurs français qui y ont consacré 55% des montants investis, soit 221,3 milliards d'euros, devançant ainsi l'industrie. D'ailleurs, la construction a absorbé la quasi-totalité de ces investissements (214,5 milliards d'euros sur 221,3). Ces chiffres témoignent d'un attrait des investisseurs pour l'immobilier toujours intact et confirment la pierre dans son statut de valeur refuge.

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