(AOF / Funds) - Alan Mudie, Chief Investment Officer de l'Union bancaire privée (UBP), constate le scepticisme des analystes et des marchés. " Dans ce contexte, nous privilégions les marchés actions, et plus spécifiquement les actions européennes et japonaises, qui recèlent un potentiel important ", explique-t-il. Et de détailler les sept piliers sur lesquels s'appuierait une stratégie de portefeuille idoine. Les marchés actions devraient continuer à bénéficier de cet environnement favorable, et leur progression devrait être renforcée par les flux en provenance des placements à taux fixe. Les actions européennes - qui ont plus de chemin à parcourir pour retrouver les sommets d'avant la crise - demeurent sous-évaluées par rapport aux actions américaines. Au sein de la zone euro, il convient donc de favoriser les sociétés qui se sont positionnées pour profiter de la reconstruction en cours. Les obligations convertibles européennes offrent également des perspectives de performance plus attrayantes que leurs équivalentes américaines. Face aux chiffres macroéconomiques, et dans le contexte actuel, l'euro apparaît trop cher, et son affaiblissement serait une aubaine pour la zone euro : l'UBP lui préfère donc le dollar. Au sein des portefeuilles obligataires, elle recommande de se concentrer sur les échéances les plus courtes, et de privilégier les obligations d'entreprises. L'or n'a pas perdu tout son attrait à moyen terme et demeure une excellente protection contre les dérives monétaires des banques centrales. Et enfin, au sein des placements alternatifs, la configuration des marchés et de l'économie mondiale est plus favorable aux stratégies de type "long/short" et "global macro", en raison d'un léger regain de volatilité et d'une moindre corrélation entre les actifs, traduisant notamment un retour à la normale sur les marchés et une nette reprise de la confiance. AUT/ALO