DASSAULT SYSTEMES dévoile le résultat de l'option pour le paiement du dividende 2012 en actions

26/06/2013 - 16:49 - Option Finance

(AOF) - Leader mondial des logiciels de création 3D, de maquettes numériques en 3D et de solutions de gestion du cycle de vie des produits (PLM — Product Lifecycle Management), Dassault Systèmes a indiqué dans un communiqué que les actionnaires ayant choisi le paiement du dividende 2012 en actions nouvelles ont représenté 67,93 % des actions de Dassault Systèmes. L'Assemblée Générale des actionnaires du groupe a décidé le 30 mai dernier le versement d'un dividende au titre de l'exercice 2012 de 0,80 euro par action, avec la possibilité pour chaque actionnaire d'opter pour le paiement de son dividende en actions nouvelles de la société. Le prix d'émission des actions nouvelles a été fixé à 91,71 euros, correspondant à la moyenne des derniers cours cotés sur le marché de NYSE Euronext Paris lors des vingt séances de bourse précédant le jour de l'Assemblée Générale, diminuée du montant net du dividende de 0,80 euro par action et arrondie au centime d'euro supérieur. Au titre du paiement du dividende en actions, 741 175 actions nouvelles ordinaires Dassault Systèmes seront émises, représentant 0,59 % du capital de la Société avant prise en compte de l'émission d'actions nouvelles et 0,44 % des droits de vote (bruts) sur la base du capital et des droits de vote au 31 mai 2013. Ces actions nouvelles seront livrées le 28 juin 2013 et admises aux négociations sur le marché de NYSE Euronext Paris le même jour. Elles porteront jouissance à compter du 1er janvier 2013. Elles seront de même catégorie et assimilables aux actions ordinaires de la Société qui sont déjà admises aux négociations sur le marché NYSE Euronext Paris. Enfin, le dividende en numéraire à verser aux actionnaires n'ayant pas exercé l'option sera mis en paiement à compter du 28 juin. Son montant global s'élève à 31,3 millions d'euros.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Société visionnaire et bonne capacité à conjuguer innovation et acquisition de technologies ; - Plus de 60% du chiffre d'affaires des logiciels réalisés avec les recettes récurrentes de licences. C'est plus que ses concurrents ; - 60% du chiffre d'affaires est réalisé sur des segments à plus fort potentiel : l'environnement collaboratif (Enovia), l'usine numérique (Delmia), la simulation (Simulia), l'entrée de gamme (Solidworks) et plus récemment la 3D pour tous (3Dvia) ; - Diversification sur le segment des PME, vers de nouveaux secteurs et sur les pays émergents ; - Situation financière saine.

Les points faibles de la valeur

- Marchés de la CAO et de la FAO en phase de maturité ; - Diversification des débouchés industriels encore insuffisante ; - Forte dépendance à l'évolution du dollar (supérieure à 50% du chiffre d'affaires en dollar américain).

Comment suivre la valeur

- Valeur de croissance mais composante cyclique du fait de son exposition aux secteurs aéronautique (15% du CA) et automobile (32% du CA) ; - Communication financière réputée prudente et révision progressive des prévisions au fur et à mesure de l'année ; - Marché des logiciels sensible aux budgets informatiques des entreprises, eux-mêmes fonction de la conjoncture économique.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - Editeurs de logiciels

L'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels et solutions Internet) a émis des propositions pour structurer une filière française dédiée au nouveau marché du " big data ", qui consiste à stocker et à exploiter des quantités massives de données informatiques en circulation. L'Afdel requiert l'aide de l'Etat sous la forme d'un fonds de 300 millions d'euros, financé à parité par le secteur-public et des investisseurs privés. L'objectif est qu'une centaine de start-ups spécialisées soient opérationnelles d'ici à 2018. Leur valeur ajoutée résiderait dans l'exploitation d'une masse de données et des applications qui en découlent. Cela pourrait induire une création de valeur pour l'industrie informatique de 2,6 milliards d'euros d'ici à 2018. FTB/ACT/