ATOS : succès du paiement du dividende en actions

28/06/2013 - 18:39 - Option Finance

(AOF) - L'option pour le paiement du dividende en actions a largement retenu l'intérêt des actionnaires d'Atos : 67,3% des droits ont été exercés en faveur d'un paiement en actions. Ce taux élevé de distribution du dividende en actions se traduira par une augmentation de 34,3 millions d'euros des capitaux propres de la SSII. Cette opération entraîne la création de 702 606 actions nouvelles (représentant une augmentation de 0,82% du capital et des droits de vote), dont la livraison et l'admission aux négociations sur le marché NYSE Euronext Paris interviendront à compter du 26 juin 2013.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- 4 relais de croissance potentiels à moyen terme : le cloud computing, HTTS ( filiale spécialisée dans les services transactionnels), l'Asie et la reprise voire l'accélération des dépenses du secteur public en Angleterre, puis en France et en Allemagne ; - Situation financière saine.

Les points faibles de la valeur

- Peu d'avantages compétitifs sur les activités Consulting et Intégration de systèmes ; - Présence offshore (délocalisation dans les pays à bas coûts) insuffisante comparée à celle de ses concurrents ; - Activité encore très focalisée sur le segment très concurrentiel des datacenters ; - Croissance organique jugée trop faible par les analystes.

Comment suivre la valeur

- Reprise de la distribution de dividendes ; - A suivre, la stratégie de développement dans le Cloud ; - Caractère spéculatif atténué par l'entrée de Siemens au capital d'AtoS (à hauteur de 15%) et la dilution consécutive de PAI Partners.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Le secteur est en pleine mutation comme le souligne le choix du syndicat, le Syntec numérique, de rebaptiser les sociétés de services en ingénierie informatique (SSII) en Entreprises de Services du Numérique (ESN). Ce changement a pour objectif de prendre en compte la révolution numérique en cours et l'évolution des business models. Les intervenants sont soumis à une pression croissante sur les prix et à l'arrivée sur le marché de nouveaux entrants spécialistes du digital. L'acquisition récente d'Alti par le numéro un indien Tata Consulting Services (TCS) souligne toutefois l'attrait du marché français pour les acteurs internationaux. Les grandes SSII françaises s'engagent, elles, dans des opérations de consolidation, comme c'est le cas de GFI Informatique qui a repris Thalès Services Cognitis en 2012. FTB/ACT/