BONGRAIN : officialisation de la reprise de certaines activités de Terra Lacta

01/07/2013 - 09:33 - Option Finance

(AOF) - Bongrain SA et Terra Lacta ont signé vendredi dernier un protocole d'accord précisant les contours du partenariat annoncé. L'accord permet la création d'une entité commune détenue à 51% par Bongrain et 49% par Terra Lacta dénommée " les Fromageries de Lescure ". Celle-ci devrait centraliser les trois fromageries de Saint-Loup-sur-Thouet (fromage de chèvre), de Caussade (fromage de chèvre) et St-Michel-en-l'Herm (fromage au lait de vache) et commercialiser les marques Lescure, Surgères, mottin charentais, le platane. La marque Chavroux (Bongrain) devrait également rejoindre l'ensemble qui deviendra ainsi le numéro deux français des fromages de chèvre derrière Soignon (groupe Eurial). L'accord permet également l'acquisition des activités beurre AOP Charentes-Poitou, de crème fraîche et poudre de lait par la Compagnie Laitière Européenne (filiale à 89% de Bongrain) moyennant une prise de participation par Terra Lacta de 5% dans la CLE. Encore soumise à l'approbation des autorités de concurrence, cette opération qui vise à renforcer les positions de Bongrain sur le segment des fromages de chèvre et beurre/crème et dégager des synergies marketing, industrielles et commerciales, devrait être effective à compter du 1er octobre prochain.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/