BNP PARIBAS Cardif s'implante sur le marché de l'assurance chinois

08/07/2013 - 08:46 - Option Finance

(AOF) - BNP Paribas Cardif a annoncé son implantation sur le marché de l'assurance chinois. La société a signé un accord pour acquérir les 50% détenus par le groupe ING dans sa coentreprise d'assurance vie avec Bank of Beijing. La nouvelle coentreprise sera détenue à parts égales par les deux actionnaires. " L'alliance de ces deux acteurs majeurs associera le savoir-faire en assurance de BNP Paribas Cardif en Asie à la force de la marque Bank of Beijing pour proposer aux clients chinois des produits d'épargne et de prévoyance ", a expliqué la filiale assurance vie et dommages de BNP Paribas. Commentant cette acquisition, Eric Lombard, Président-directeur général de BNP Paribas Cardif, a déclaré : " En 2012, BNP Paribas Cardif a réalisé un chiffre d'affaires de 3,8 milliards d'euros en Asie, en croissance de 25% par rapport à l'année précédente. Nous nous réjouissons de ce partenariat avec Bank of Beijing qui marque une étape majeure dans le développement international de BNP Paribas Cardif. " " Ce marché en forte croissance offre de nombreuses opportunités de développement en assurance vie. La combinaison des savoir-faire de BNP Paribas Cardif et de la qualité de la marque Bank of Beijing va nous permettre de renforcer nos positions dans cette zone géographique clé ", a ajouté Xavier Guilmineau, responsable de l'Asie chez BNP Paribas Cardif.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Première banque de dépôt en Europe continentale avec 4 marchés domestiques (Belgique, France, Italie et Luxembourg). Leader mondial en assurance des emprunteurs, cinquième asset manager européen, sixième banque privée mondiale, leader des prêts syndiqués pour la zone Europe,Moyen-Orient et Afrique, leader mondial dans l'aéronautique... ; - Parmi les groupes bancaires de taille mondiale les plus résistants à la crise ; - Diversification équilibrée des revenus entre banque de détail, banque d'investissement et gestion d'actifs ; - ROE (rendement des fonds propres) parmi les plus élevés au monde, de 8,9 % en 2012 ; - Mise en conformité des capitaux propres prudentiels avec les règles bientôt exigées des banques européennes, avec un ratio de "Common Equity Tier One" de 9,9 %, contre 9 % exigé par Bâle 3, et 5 % avant la crise.

Les points faibles de la valeur

- Présence encore faible dans les pays émergents ; - Rentabilité encore en retard par rapport aux niveaux d'avant crise ; - Volatilité du titre, comme toutes les valeurs financières, selon les soubresauts de la crise de la dette souveraine et des banques dans la zone euro ; - Incertitude sur la capacité de la banque à porter à 50 % son taux de distribution des bénéfices ; - Risque de baisse du cours en cas de cession de sa participation par l'Etat belge.

Comment suivre la valeur

- Dans le contexte actuel, la valorisation des banques dépend de cinq facteurs : leurs positions de liquidités, leur capacité à satisfaire au ratio de solvabilité dit " Bâle 3 " égal à 9 % des fonds propres, le contrôle de leurs engagements en banque d'investissement, la centralisation des compensations de dérivés et, enfin, les décisions des Banques centrales -Fed américaine et BCE européenne ; - En contexte " normal ", la valorisation dépend de deux facteurs : le coût du risque, lui-même lié à l'environnement économique, et le rendement des fonds propres ou ROE ; - Vote, en juin, par les députés de la réforme bancaire et risque à terme d'instauration par l'Union européenne d'une taxe sur les transactions boursières ; - Renforcement légal de la protection des clients des banques (encadrement des commissions d'intervention) avec des risques pour la rentabilité de la banque de détail en France, déjà affectée par le recul des dépôts à vue au profit des comptes sur livrets ; - Lancement prochain d'une banque en ligne européenne pour s'adapter aux comportements des clients et mieux contrôler les coûts ; - Exécution du plan de développement 2014-2016, en deux phases. La première vise à simplifier les structures du groupe pour économiser les coûts, la seconde à accroître ses positions en Asie-Pacifique ; - Valeur considérée par les gérants et analystes comme " best in class " de son secteur ; - Capital éclaté avec l'Etat belge comme premier actionnaire (10,3 %), devant les salariés (6,1 %) et Axa (5,3 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

Moody's a maintenu la perspective négative des banques françaises compte tenu de leur trop grande dépendance vis-à-vis des marchés pour se refinancer. En considérant les charges non récurrentes, qui ont pénalisé leurs résultats l'an passé, l'agence de notation indique que la rentabilité nette de ces établissements devrait progresser cette année. Toutefois l'environnement restera très difficile, notamment en Europe. Malgré les efforts entrepris pour accroître leurs dépôts et réduire la taille de leur bilan, les banques françaises sont structurellement dépendantes des marchés. Moody's souligne également le risque pesant sur la qualité des actifs, l'exposition à l'Espagne et l'Italie représentant près de 5% du total de leurs actifs. FTB/ACT/