LDC : chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 8,4%

10/07/2013 - 18:11 - Option Finance

(AOF) - Le chiffre d'affaires consolidé du groupe d'élevage de volaille LDC est ressorti à 750,7 millions d'euros lors du premier trimestre de l'exercice 2013-2014, contre 692,4 millions d'euros un an plus tôt, soit une progression de 8,4 %. Les volumes ont quant à eux augmenté de 4,8%. L'activité du premier trimestre a affiché une hausse de 10,7% à 519,4 millions d'euros, incluant le chiffre d'affaires des sites de Laval (Mayenne) et Sérent (Morbihan), a indiqué le groupe familial. Les tonnages commercialisés sont quant à eux ressortis en hausse de 5,7 %. Les ventes du Groupe LDC ont bénéficié d'une consommation encore bien orientée sur le premier trimestre ainsi que d'un effet de base favorable lié aux revalorisations tarifaires obtenues au second semestre 2012-2013. Celles-ci n'ont toutefois pas suffi à compenser la hausse du prix des matières premières. A l'international, le chiffre d'affaires a crû de 4,4 % à 47 millions d'euros, tandis que les tonnages commercialisés augmentent ont augmenté de 6,6 %. L'évolution de l'activité a été portée par une croissance en Pologne. Enfin, sur le pôle Traiteur, le chiffre d'affaires du premier trimestre 2013-2014 s'est établi à 122,7 millions d'euros, contre 121,7 millions d'euros au premier trimestre 2013. Les volumes vendus ont été stables à +0,3 %. Afin d'atteindre un niveau de performances conforme aux objectifs du Groupe, les efforts industriels entrepris au cours du dernier exercice seront intensifiés, a précisé Groupe LDC.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/