CAPGEMINI : contrat de 100 millions d'euros aux Pays-Bas

17/07/2013 - 08:36 - Option Finance

(AOF) - Capgemini a signé un contrat de services d'infrastructures avec le service public chargé du cadastre, de l'enregistrement des actes de ventes et de la cartographie aux Pays-Bas. Dans le cadre de ce contrat, Capgemini gèrera l'environnement informatique de Kadaster (" workplace services "), sa bureautique et son datacenter. Estimé à 100 millions d'euros, ce contrat d'une durée de six ans, pourra être prolongé de deux ans. Pour Patrick Nicolet, en charge des services d'infrastructures au niveau mondial et membre du comité exécutif de Capgemini : " Ce contrat majeur reflète les efforts constants d'innovation et de différentiation de Capgemini dans les services d'infrastructures aux Pays-Bas. Nous proposerons à notre client des services de qualité efficaces et innovants. Kadaster est un client important pour nous et nous sommes fiers d'avoir été choisi pour ce projet. "

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un européen des services informatiques -conseil, intégration de systèmes, services de proximité sous la marque Sogeti et infogérance ; - Diminution rapide du poids de l'Europe dans l'activité (encore 72 %), au profit de l'Amérique du nord (20 %) et des pays émergents (8 % en 2012, contre 2 % en 2010) ; - Recentrage sur des activités à forte marge et à forte croissance : cloud (stockage de données hors de l'entreprise), big data (collecte des données sur les réseaux sociaux), mobilité et réseaux sociaux ; - Croissance continue dans l'offshore (offre de prestations à moindre coût à partir d'Inde, Pologne, Chine, Afrique du nord et Amérique du sud) ; - Restructuration des activités dans le Benelux (11 % du chiffre d'affaires) ; - Bonne visibilité avec un carnet de commandes légèrement supérieur au chiffre d'affaires ; - Gestion historiquement prudente du bilan et situation financière solide permettant des acquisitions.

Les points faibles de la valeur

- Environnement sectoriel déflationniste et fortement concurrentiel ; - Présence dans les pays émergents encore inférieure à celle de ses concurrents et insuffisante en Asie-Pacifique (moins de 5 % des ventes) ; - Contraction des revenus en Europe du sud ; - Forte exposition aux services financiers et télécoms, actuellement en difficulté ; - Risque de ralentissement de l'activité en Amérique.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité du chiffre d'affaires aux investissements informatiques des entreprises d'une part, aux effectifs et au niveau d'intercontrats d'autre part ; - Exposition au risque des monnaies dollar et livre sterling ; - Volatilité boursière en liaison avec les annonces de ses concurrents, notamment l'américain Accenture ; - Evolution du plan d'actions visant une croissance à deux chiffres des marges en 2015 ; - Acquisitions attendues, en Asie ou aux Etats-Unis ; - Montée en puissance des solutions propriétaires, qui ne pèsent que 3 % de l'activité aujourd'hui ; - Attentes de la communauté financière à l'égard du nouveau directeur financier, Aiman Ezzat, nommé en décembre 2012 en remplacement de Nicolas Dufourq ; - Valeur opéable, avec un capital éclaté où les administrateurs et salariés détiennent 9,8 % du capital, et des rumeurs récurrentes d'intérêt d'un acteur étranger (indien ou américain notamment) souhaitant s'implanter en Europe.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Le secteur est en pleine mutation comme le souligne le choix du syndicat, le Syntec numérique, de rebaptiser les sociétés de services en ingénierie informatique (SSII) en Entreprises de Services du Numérique (ESN). Ce changement a pour objectif de prendre en compte la révolution numérique en cours et l'évolution des business models. Les intervenants sont soumis à une pression croissante sur les prix et à l'arrivée sur le marché de nouveaux entrants spécialistes du digital. L'acquisition récente d'Alti par le numéro un indien Tata Consulting Services (TCS) souligne toutefois l'attrait du marché français pour les acteurs internationaux. Les grandes SSII françaises s'engagent, elles, dans des opérations de consolidation, comme c'est le cas de GFI Informatique qui a repris Thalès Services Cognitis en 2012. FTB/ACT/