RUBIS met en place une ligne de capital

17/07/2013 - 18:17 - Option Finance

(AOF) - Rubis a mis en place une ligne de capital sous forme d'émissions de bons d'émission d'actions (BEA). Répartie entre BNP Paribas et Crédit Agricole Corporate & Investment Bank (Crédit Agricole CIB), elle lui permet de réaliser des augmentations de capital successives dans la limite autorisée de 8 % du capital, soit un nombre total de 2 440 000 actions. BNP Paribas (au titre d'une convention OCEAN - Ordre Continu d'Emission d'Actions Nouvelles) et Crédit Agricole CIB ont tous deux signé une convention avec le groupe et souscrit 1 220 000 BEA. Ces BEA pourront être exercés uniquement au gré de Rubis pendant une période de 40 mois, par tranches successives, chaque établissement s'étant engagé à souscrire, directement ou par l'intermédiaire de l'une de ses filiales, les actions Rubis issues de l'exercice des BEA. Le prix de souscription des actions issues de ces conventions fera ressortir une décote de 4% par rapport au cours moyen pondéré par les volumes de l'action des 3 séances de bourse précédant sa fixation. A titre indicatif, sur la base des cours actuels, le montant d'apport en fonds propres susceptible d'être réalisé au moyen de cette ligne de capital pourrait atteindre environ 112 millions d'euros. Les deux banques interviennent en tant qu'intermédiaires financiers et n'ont pas vocation à rester au capital de la société.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un français du stockage de fioul et GPL (15 % du marché national) et de la distribution de GPL (5 % du marché) ; - Historique de croissance remarquable ; - Forte diversité des débouchés, tournés vers des besoins primaires (chauffage, transport...) moins sensibles à la conjoncture ; - Depuis cinq ans, développement de l'activité GPL en Europe (Allemagne, Espagne, Suisse et Turquie), en Afrique (Afrique du Sud, Madagascar, Maroc et Sénégal) et dans les Caraïbes ; - Positionnement sur des marchés de niche avec de fortes barrières à l'entrée et des gains réguliers de parts de marché ; - Bonne expertise en matière d'intégration de sociétés acquises ; - Situation financière saine encore renforcée en mai 2013 par une émission de Paceo.

Les points faibles de la valeur

- Sensibilité au climat social dans les Antilles françaises ; - Rentabilité de la branche Distribution de GPL pénalisée par la hausse des coûts d'approvisionnement; - Impact des conditions climatiques sur l'activité Distribution de GPL.

Comment suivre la valeur

- Valeur de croissance et valeur " refuge "; - Croissance portée par des facteurs structurels à l'industrie pétrolière (complexité toujours plus importante de la logistique, réglementation accrue des normes en matière de stockage) ; - Eventualité d'une taxation du diesel en France ; - Poursuite des acquisitions, notamment dans l'aval pétrolier en pleine recomposition en Europe ; - Valeur au capital éclaté mais non opéable, en raison de la présence d'associés commandités et gérants (1,96 % du capital seulement).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Les grands énergéticiens européens sont contraints de revoir leurs ambitions. GDF Suez a ainsi revu à la baisse de 15% son bénéfice net (hors exceptionnel) attendu pour 2013 et 2014. Il a annoncé un vaste plan d'économies et de désendettement et une accélération de son développement dans les pays émergents. Un ensemble de facteurs pénalisent ces acteurs. A la crise économique en Europe s'ajoutent les mesures d'économies d'énergie. La baisse de la consommation de gaz devrait se poursuivre car une directive européenne sur l'efficacité énergétique oblige les opérateurs à réduire la consommation de leurs clients de 1,5% dès 2014. Autre menace : grâce à la révolution des gaz de schiste, les Etats-Unis sont désormais producteurs de gaz à bas prix. Face à une pression réglementaire et fiscale qui ne cesse de s'accroître, les intervenants ont choisi de réduire leurs investissements et de céder des actifs. FTB/ACT/