LAURENT-PERRIER : recul du chiffre d'affaires de 10,5% au premier trimestre

18/07/2013 - 09:04 - Option Finance

(AOF) - Laurent-Perrier a fait état d'un chiffre d'affaires en retrait de 10,5% au premier trimestre (période du 1er avril au 30 juin) à 40,7 millions d'euros. L'analyse de la performance du premier trimestre doit tenir compte d'une base de comparaison très élevée, a souligné la célèbre maison de champagnes. En effet, la croissance au premier trimestre de l'année écoulée avait atteint 11%. Elle "masque les progrès enregistrés au cours du premier trimestre 2013 qui, conjugués aux hausses de prix passées en début d'exercice, ont permis de dégager un effet prix-mix de 5,2%", a précisé le groupe. Le poids de la marque Laurent-Perrier dans le chiffre d'affaires du groupe s'est renforcé durant la période. De même, le taux de haut de gamme a également progressé pour s'établir à plus de 40% du chiffre d'affaires de la marque, soit un gain de près d'un point par rapport au premier trimestre de l'exercice 2012-2013, a précisé le groupe. La base de comparaison des 2 prochains trimestres sera moins élevée qu'au premier, a-t-il indiqué concernant ses perspectives. La visibilité sur la fin de l'année est limitée par la persistance d'une conjoncture économique toujours difficile sur les marchés européens, a néanmoins concédé Laurent-Perrier. Aussi la croissance du groupe s'appuiera-t-elle sur l'accélération des ventes hors d'Europe, où la demande reste dynamique.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/