(AOF) - Les marchés actions ont accru leurs gains après la publication d'indicateurs économiques américains encourageants. Alors que le calendrier de sortie du programme de rachats d'actifs de la Fed continue d'alimenter la spéculation, les investisseurs ont bien accueilli des statistiques témoignant de la vigueur de la reprise aux Etats-Unis. En Europe, la séance a également été marquée par des résultats d'entreprises mitigés. En hausse de 1,44% à 3 927,79 points, le CAC 40 a renoué avec les 3 900 points pour la première fois depuis début juin. Le FTSE Eurotop 100 a gagné 0,75% à 2 457,89 points. En Allemagne, SAP (-1,30% à 56,92 euros) a enregistré la deuxième plus forte baisse de l'indice DAX 30 après avoir révisé à la baisse sa prévision de ventes annuelles en raison du ralentissement de la croissance chinoise et du développement du cloud computing (informatique à distance et à la demande). Le chiffre d'affaires des logiciels et services afférents, dont la très rentable maintenance, est désormais attendu en croissance d'au moins 10% à taux de change constant. Il était auparavant plus optimiste, tablant sur une progression située entre 11% et 13%. A l'inverse, Publicis (+3,37% à 59,80 euros) a signé l'une des plus fortes hausses de l'indice CAC 40 après la publication de résultats solides. Son revenu a atteint 3,35 milliards d'euros au premier semestre, en hausse de 8,7% (dont 3,2% de croissance organique) par rapport à l'année précédente. Le troisième groupe mondial de communication a enregistré une accélération de sa croissance organique entre le premier et le deuxième trimestre, qui est passée de 1,3% à 5%. Les analystes étaient moins optimistes et anticipaient +2,3% au deuxième trimestre, selon Bloomberg. Hors CAC 40, Hermès a une fois de plus tiré son épingle du jeu. L'action du fabricant de sacs Birkin a bondi de 4,48% à 262,42 euros après la publication de son chiffre d'affaires du deuxième trimestre. Le groupe de luxe a fait état de ventes totales en progression de 16% à taux de change constants par rapport au deuxième trimestre 2012, à 910,4 millions d'euros. Dans le détail, les ventes en magasins ont crû de 16,7% et celles en gros de 12,9%. Sur le semestre, le chiffre d'affaires consolidé d'Hermès s'est établi à 1,762 milliard d'euros, soit une augmentation de 14,4%.
Les Etats-Unis ont enregistré 334 000 nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage lors de la semaine du 13 juillet, après 358 000 la semaine précédente. Les économistes tablaient en moyenne sur 345 000 nouveaux demandeurs d'emploi. L'indice manufacturier de la Fed de Philadelphie est, lui, ressorti à 19,8 au mois de juillet, alors que le consensus Reuters était de 7,8. Pour rappel, il s'était établi à 12,5 le mois dernier. Enfin, l'indice des indicateurs avancés est resté stable en juin, après une hausse de 0,2% le mois précédent (chiffre révisé de +0,1%). Les économistes prévoyaient une augmentation de 0,3%. A 17h40, l'euro cote 1,3083 dollar.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5