HALLIBURTON bat le consensus au deuxième trimestre

22/07/2013 - 14:09 - Option Finance

(AOF) - Halliburton a dévoilé des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, avec un bénéfice net de 679 millions de dollars (73 cents par action), contre 737 millions (79 cents par action) au deuxième trimestre 2012. Le consensus FactSet tablait sur un bénéfice par action de 0,72 dollar. Le chiffre d'affaires, lui, s'est élevé à 7,3 milliards de dollars, soit 300 millions de plus qu'il y a un an. Une hausse que le fournisseur de services aux compagnies pétrolières a attribué à l'expansion de ses activités dans la zone Moyen-Orient/Asie. Halliburton a par ailleurs annoncé avoir procédé au rachat d'un milliard de dollars de titres et que son programme de rachat d'actifs serait porté à 4 milliards de dollars. Il a déjà augmenté le montant de son dividende au premier trimestre de 39%.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les pétroliers placent le gaz naturel liquéfié (GNL) au centre de leur stratégie et multiplient les investissements dans ce domaine. L'objectif est de profiter de l'explosion attendue de la demande qui, tirée par l'Asie, devrait doubler d'ici à 2025, à 430 millions de tonnes par an. Shell va racheter des actifs de gaz naturel liquéfié de l'espagnol Repsol pour 6,7 milliards de dollars. Le pétrolier anglo-néerlandais va également construire plusieurs grands projets. Son concurrent ExxonMobil participe aussi à la construction d'usines géantes de liquéfaction dans plusieurs pays. Total, qui a produit 8 millions de tonnes de GNL en 2011, prévoit de doubler ce chiffre d'ici à 2020.

Services aux entreprises

Subissant la contraction de l'activité économique et le durcissement de la concurrence, les grands groupes de travail temporaire ont affiché une dégradation de leurs performances l'an passé. Adecco a vu son chiffre d'affaires baisser de 3% à 20,53 milliards d'euros et ses bénéfices nets chuter de 27% à 377 millions d'euros. Le leader mondial du travail temporaire a dû affronter une diminution du nombre de travailleurs temporaires en mission (-11,5%). Ce sont essentiellement les mauvais résultats de sa filiale française, qui représente quasiment le quart de son activité, qui expliquent le recul de ses indicateurs. Synergie a pu maintenir son activité en 2012 (à 1,44 milliard d'euros) grâce à une solide présence à 'international. Ses revenus hors de France représentent 43% de son activité. Toutefois, en dépit d'un renforcement de la maîtrise de ses coûts, le résultat opérationnel a été ramené de 48,2 millions d'euros en 2011 à 40,4 millions en 2012. Quant à Randstad, numéro deux mondial de l'intérim, son bénéfice net a chuté de 79% à 36,7 millions d'euros. Néanmoins, porté par les acquisitions aux Etats-Unis, le chiffre d'affaires s'est développé de 5% à 17,1 milliards d'euros. FTB/ACT/