DASSAULT AVIATION : résultat net semestriel en baisse

25/07/2013 - 10:39 - Option Finance

(AOF) - Dassault Aviation a fait état d'un résultat net semestriel de 165 millions d'euros, contre 205 millions au premier semestre 2012. La marge nette ajustée est ainsi de 9%, 1,6 point de moins qu'il y a un an. Le chiffre d'affaires consolidé, lui, s'est établi à 1,826 milliard d'euros au premier semestre (dont 74% à l'export) ce qui correspond à un repli de 5% par rapport au premier semestre 2012. Les prises de commandes consolidées ont de leur côté été stables à 1,41 milliard d'euros, contre 1,424 milliard un an plus tôt. Enfin, le carnet de commandes consolidé au 30 juin 2013 a accusé une baisse de 6% à 7,517 milliards d'euros. Concernant ses perspectives, le groupe table sur la livraison de 70 avions Falcon cette année, 4 de plus que lors du précédent exercice, et de 11 appareils Rafale. Il vise également un chiffre d'affaires 2013 supérieur à celui de l'année écoulée. "Il nous faut maintenir et même redoubler d'efforts pour vendre Rafale et Falcon, tout en préparant l'avenir avec les nouveaux standards Rafale, les drones, le SMS et les futurs Falcon", a commenté Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Aéronautique - Défense

Les équipementiers français pourraient sérieusement pâtir des incidents survenus avec le Boeing 787 Dreamliner. Safran, Thales et Zodiac commercialisent chacun pour plusieurs millions de dollars d'équipements par appareil. Ainsi Safran fournit, entre autres, les freins électriques et le train d'atterrissage, ainsi qu'une partie du réseau électrique. Zodiac fournit, lui, le convertisseur de puissance du système électrique ainsi que de nombreux autres équipements tels que cadres de hublot et fauteuils. Quant à Thales, c'est celui qui est le plus en mauvaise posture car certains de ses équipements semblent être impliqués dans deux des incidents survenus, notamment le feu électrique. Quant à Airbus il risque également de subir le contrecoup : la mise en service de son nouveau long-courrier, l'A350, pourrait être retardée si la procédure de certification des nouveaux avions est désormais rallongée. FTB/ACT/