(AOF) - Facebook est attendu en très forte hausse à Wall Street après avoir dévoilé des résultats supérieurs aux attentes grâce à la forte croissance des revenus publicitaires générés sur des supports mobiles. Au deuxième trimestre, son bénéfice net est ainsi ressorti à 333 millions de dollars, soit 13 cents par action, à comparer avec une perte de 157 millions de dollars représentant 8 cents par action un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a atteint 19 cents, supérieur de 5 cents au consensus FactSet. Le chiffre d'affaires du numéro un mondial des réseaux sociaux a, lui, bondi de 53% à 1,81 milliard de dollars, ce qui est aussi supérieur aux attentes des experts, qui tablaient sur 1,62 milliard de dollars. Les revenus publicitaires ont, eux, progressé de 61% à 1,60 milliard de dollars (88% du total), dopés par les revenus générés sur smartphones et tablettes, qui se sont envolés de 76% (données Morgan Stanley) par rapport au premier trimestre. Ils ont représenté 41% du chiffre d'affaires publicitaire du groupe. Facebook compte 1,15 milliard d'utilisateurs mensuels à fin juin, en progression de 21%. Le nombre d'utilisateurs quotidiens est pour sa part ressorti à 699 millions, en hausse de 27%. Il comptait dans le même temps 819 millions d'utilisateurs mensuels mobile, en augmentation de 51%.
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La fibre optique tarde à se développer en France. Le nombre d'abonnés reste extrêmement faible (315000), même s'il est en forte progression sur un an (+60%) d'après une étude de l'Arcep. Une nette accélération s'est produite fin 2012 : le nombre d'abonnés a augmenté de 45000 sur le seul quatrième trimestre. Or la France compte près de 2,16 millions de foyers reliés au réseau fibre optique, chiffre en hausse de 45% en 2012. D'après une étude du FTTH Council Europe, le taux de pénétration de la FTTH (fibre optique jusqu'à l'abonné) en France n'atteint que 1% du marché de l'Internet, et 2,5% pour la fibre déployée jusqu'au bâtiment (FTTB). La France se place ainsi seulement en dix-huitième position en Europe, tandis que le premier pays du classement est la Lituanie, suivi de la Suède et de la Bulgarie. Cette mauvaise position française dans le classement a déjà été mise en évidence par un rapport de l'Idate (Institut de l'audiovisuel et des télécoms en Europe) en mars 2012. Les autorités ont instauré un plan fibre optique pour rattraper ce retard. FTB/ACT/