(AOF) - Les marchés actions européens ont terminé en progression, portés par des statistiques macroéconomiques favorables dans la zone euro. Le CAC 40 a clôturé sur un gain de 0,45% à 3 986,61 points. Le DAX et le Footsie 100 gagnaient également du terrain peu avant la cloche, prenant tous deux 0,29%. Vers 17h30, le Dow Jones était lui aussi bien orienté, s'établissant à 15 532,34 points, soit une hausse de 0,07%. Publié ce matin, l'indice GFK du moral des ménages allemands a été mesuré à 7 en août, c'est-à-dire 0,1 point de plus que les prévisions des économistes. Quant à l'indice du sentiment économique publié par la Commission européenne, il a atteint 92,5 en juillet, son plus haut niveau depuis avril 2012. Le climat des affaires s'est également amélioré pour s'établir à -0,53 en juillet, contre -0,67 le mois dernier, soit là aussi un niveau sans précédent depuis 15 mois. La séance a par ailleurs été marquée par l'ouverture de la réunion du comité monétaire de la Fed, qui s'achèvera demain. Celle-ci pourrait apporter des précisions concernant le calendrier de sortie de l'assouplissement quantitatif. Elle ne devrait cependant pas remettre en cause les déclarations récentes du président de la Réserve fédérale Ben Bernanke selon lesquelles la politique monétaire ultra-accommodante de l'institution perdurera tant que la reprise de l'économie américaine ne sera pas assurée. Concernant les valeurs, EDF (+7,39%) occupe la première place du palmarès CAC 40 après la publication de ses résultats semestriels. Révélateurs de la bonne santé de l'électricien, ils ont été assortis d'un relèvement de ses objectifs de performance opérationnelle et ont consacré son désengagement dans le nucléaire américain. Dauphin du groupe présidé par Henri Proglio, Air Liquide (+3,56%) a de son côté progressé dans toutes les zones géographiques au cours des 6 premiers mois de l'année. Le numéro un mondial des gaz industriels envisage une nouvelle année de croissance de son résultat net. A l'inverse, le titre Imerys a baissé de plus de 3,55%. Marqués par une nette diminution du résultat net part du groupe, les comptes semestriels du spécialiste des minéraux industriels ont déçu les investisseurs. FTB/MAF/