GROUPE FNAC réduit ses pertes

31/07/2013 - 09:52 - Option Finance

(AOF) - Le Groupe Fnac a réduit ses pertes semestrielles. Scindé de Kering depuis moins de deux mois, le distributeur de produits culturels a réalisé une perte opérationnelle courante de 12,4 millions d'euros contre une perte de 13,4 millions au premier semestre 2012. La perte nette est passée de 78 à 31 millions d'euros grâce notamment à la réduction de ses coûts. Le plan stratégique Fnac 2015, visant le retour à la profitabilité et la mise en place d'une nouvelle stratégie commerciale, semble porter ses fruits. Le chiffre d'affaires a toutefois reculé de 5,8% (-5,2% à taux de change constant), à 1,67 milliard d'euros. " La transformation rapide de notre modèle confirme la résistance de la Fnac dans un contexte de consommation en détérioration sur nos familles de produits, encore plus marquée dans la péninsule ibérique. Grâce à sa stratégie commerciale, la Fnac a continué à enregistrer des gains de parts de marché ", déclare Alexandre Bompard, PDG de Groupe Fnac. La trésorerie nette de la Fnac ressort de ce semestre en positif, 127 millions contre une perte de 479 millions il y a un an. En termes de perspectives, le groupe anticipe des marchés encore mal orientés au deuxième semestre. Il renforcera la transformation du modèle commercial au second semestre, avec notamment l'ouverture de nouveaux magasins en franchise et la poursuite du déploiement des nouvelles familles de produits. Il continuera par ailleurs sa politique d'économies et d'efficacité de ses organisations.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/