Invesco table sur un ralentissement de la croissance chinoise à 7,6 %

31/07/2013 - 10:09 - Option Finance

(AOF / Funds) - Le yen s'est suffisamment apprécié pour restaurer la compétitivité des exportateurs japonais, mais les signes de reprise de l'économie nipponne restent timides, estime John Greenwood, économiste en chef d'Invesco. Après une croissance soutenue au premier trimestre et le récent rebond des indicateurs clés, les attentes sont fortes au pays du Soleil-Levant. D'après John Greenwood, la question principale est désormais la suivante : la Banque du Japon peut-elle provoquer un changement de comportement suffisamment important parmi les banques commerciales dont les crédits ont stagné voire baissé au cours des dix dernières années, ou parmi les entreprises et les ménages qui se sont montrés peu disposés à accroître leur endettement en empruntant davantage ? Dans de nombreuses économies émergentes, la croissance reste extrêmement dépendante des exportations, dans un monde où les principaux marchés à l'exportation enregistrent une croissance inférieure à la moyenne ou sont frappés par la récession. En Chine, en Inde et au Brésil, la croissance a marqué le pas et les responsables politiques ont toutes les peines à assurer une transition sans heurts vers des modèles de croissance axés sur le marché intérieur. John Greenwood met en avant plusieurs problèmes auxquels la Chine doit s'attaquer pour parvenir à une croissance stable au cours des années à venir, au premier plan desquels figurent le système bancaire parallèle (" shadow banking ") et la nécessaire déréglementation du contrôle des changes. En Chine, il s'attend à un ralentissement de la croissance à 7,6 % et à une hausse toujours modérée de 2,2 % des prix à la consommation en 2013. AUT/MAF