(AOF) - Les places européennes ont finalement terminé dans le vert, au terme d'une séance mouvementée et alors que se profile la fin de la réunion du comité monétaire de la Fed, à 20 heures heure de Paris. Le CAC 40 a longtemps évolué proche de l'équilibre avant une baisse brutale en fin de journée, mais il a finalement clôturé sur un gain de 0,15% à 3 992,69 points. Le Footsie 100 gagnait en revanche 1,01% peu avant la cloche. Porté par des statistiques macroéconomiques globalement favorables, le Dow Jones prenait quant à lui 0,55% à 15 606,18 points vers 17h40. Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s'est établi à 12,1% en juin 2013 dans la zone euro, stable par rapport à mai. Le taux d'inflation est lui aussi resté inchangé à 1,6% en juillet, conformément aux prévisions des économistes. Exception faite d'une hausse inférieure aux attentes de l'indice PMI de Chicago, à 52,3 contre une estimation de 54, les données macroéconomiques américaines ont de leur côté positivement surpris. Le PIB américain au deuxième trimestre a progressé de 1,7% (première estimation) en termes annualisés, alors que les experts attendaient une hausse de seulement 1%. L'enquête mensuelle du cabinet de conseil ADP a de son côté révélé que le secteur privé américain a créé 200 000 emplois au mois de juillet, soit 20 000 de plus que prévu. La réunion du comité de politique monétaire de la Fed, elle, pourrait apporter des précisions concernant le calendrier de sortie du quantitative easing, principal moteur de la bonne tenue des marchés américains depuis le début de l'année. Concernant les valeurs françaises, Vallourec a signé l'une des plus fortes progressions du CAC 40 (+2,89%) après la publication de comptes semestriels solides et des perspectives réitérées. Le titre Schneider Electric a de son côté progressé de 3,10% dans le sillage de résultats trimestriels en hausse, mais aussi de l'annonce de l'aval du conseil d'administration d'Invensys pour son offre de rachat sur le groupe britannique. Leader du palmarès du SBF 120, Peugeot (+6,67%) a de son côté annoncé la division par 2 de sa perte nette semestrielle. Le constructeur automobile a en outre reçu hier l'agrément de Bruxelles pour la garantie publique de 7 milliards d'euros octroyée en fin d'année dernière par l'Etat français à son activité bancaire. A contrario, Teleperformance (-6,36%) a été pénalisé par des résultats inférieurs au consensus des analystes. FTB/MAF/