CGG : hausse des résultats au deuxième trimestre

01/08/2013 - 13:01 - Option Finance

(AOF) - CGG a réalisé un résultat net de 35,7 millions de dollars au deuxième trimestre 2013, en hausse de 4%. L'Ebit groupe atteint 117 millions de dollars, et grimpe de 21,8%, pour une marge d'Ebit à 11%. Le chiffre d'affaires ressort en progression de 24,2% à 1,032 milliard de dollars. L'intégration de l'activité Géosciences du néerlandais Fugro, finalisée au début de l'année, a soutenu l'activité du champion français de la sismique. " Le groupe CGG, dans sa nouvelle configuration, a délivré ce trimestre une très bonne performance opérationnelle et financière. Nos deux divisions Equipement et Géologie, Géophysique & Réservoir ont respectivement atteint des taux élevés de marge opérationnelle, confirmant la solidité de leurs métiers, de leur positionnement et de leurs opérations. Au sein de la division Acquisition, les résultats de la marine ont été portés par des taux d'utilisation records, tandis que la Terrestre était en perte en raison de l'activité saisonnière faible en Amérique du Nord et des conditions météorologiques particulièrement défavorables et des situations de sécurité difficiles dans certains pays ", a déclaré Jean-Georges Malcor, Directeur Général de CGG. Le groupe confirme ses objectifs annuels avec un second semestre qui devrait se caractériser par un très fort quatrième trimestre, notamment chez Sercel et en multi-clients.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Un des leaders des services géophysiques et sismiques intégrés et leader mondial des équipements géophysiques à travers sa filiale Sercel ; - Taille critique dans chacun de ses métiers (45 % du chiffre d'affaires dans l'acquisition sismique, 25 % dans l'équipement, le reste dans le traitement et la géologie) grâce à une politique de croissance externe (Sercel, Exploration Resources, Veritas) ; - Stratégie de différenciation technologique via l'innovation et la modernisation de la flotte ; - Rationalisation du nombre de partenaires maritimes par la création de joint-ventures pour la gestion des navires sismiques, avec Eidesvik en 2011, Louis Dreyfus Armateurs début 2013 ; - Taux élevé - 93 % - de l'utilisation des navires en début d'année, la flotte étant répartie entre les contrats exclusifs (79 %) et les multi-clients (21 %) ; - Bonne flexibilité financière.

Les points faibles de la valeur

- Secteur ultra-cyclique situé au début de la chaîne des services pétroliers et donc très sensible aux réductions d'investissement ; - Importantes surcapacités en bas de cycle et fortes pressions concurrentielles ; - Activité soumise au risque géopolitique ; - Difficultés en cours de réduction dans l'intégration des actifs Geoscience de Fugro, spécialisés dans le traitement et la géologie ; - Pas de versement de dividende.

Comment suivre la valeur

- Forte dépendance aux investissements des compagnies pétrolières ; - Hausse attendue de 25 % des revenus en 2013, tirée par la division GGR (traitement et géologie) et objectif d'un capex de 350 à 400 MUSD ; - Obtention de contrats dans l'offshore brésilien et bengali ; - Redressement de la rentabilité de la division Services et mise en place de synergies avec les actifs de Fugro Geoscience ; - Capital très ouvert dans un secteur en pleine consolidation mais éventualité d'une OPA limitée en raison de la présence du FSI (6,5 % des actions et 11,3 % des droits de vote) et de l'Institut français du pétrole (4,2 % et 8 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les pétroliers placent le gaz naturel liquéfié (GNL) au centre de leur stratégie et multiplient les investissements dans ce domaine. L'objectif est de profiter de l'explosion attendue de la demande qui, tirée par l'Asie, devrait doubler d'ici à 2025, à 430 millions de tonnes par an. Shell va racheter des actifs de gaz naturel liquéfié de l'espagnol Repsol pour 6,7 milliards de dollars. Le pétrolier anglo-néerlandais va également construire plusieurs grands projets. Son concurrent ExxonMobil participe aussi à la construction d'usines géantes de liquéfaction dans plusieurs pays. Total, qui a produit 8 millions de tonnes de GNL en 2011, prévoit de doubler ce chiffre d'ici à 2020. FTB/ACT/