TECHNIP : important contrat auprès de Total au Congo

05/08/2013 - 08:50 - Option Finance

(AOF) - Technip a remporté un contrat "important" auprès de Total E&P Congo. Cet accord d'ingénierie, de fourniture d'équipements et d'approvisionnement concerne la première phase du projet Moho Nord, soit le raccordement d'une unité flottante de production (FPU) en eaux profondes et d'une plate-forme en eaux peu profondes, respectivement nommées Alima et N'Kossa. Ce projet est le plus grand développement jamais mené au Congo et se situe à 75 kilomètre au large de Pointe Noire. Le contrat, dont le montant n'a pas été précisé, comprend le management de projet, l'ingénierie détaillée, la fourniture des équipements et l'approvisionnement pour les modifications de la FPU Alima, avec deux nouveaux raccordements sous-marins. Le centre opérationnel de Technip à Paris réalisera ce contrat qui devrait s'achever au premier semestre 2015. Technip apportera également son assistance à Total pour la phase de construction en mer qui s'échelonnera de 2014 à 2016. Jean-Marc Aubry, Senior Vice President de la Région A de Technip, a déclaré : 'Ce contrat, le second remporté par Technip pour le projet de développement Moho Nord, illustre la confiance que Total E&P accorde à notre expertise. Projet à délais d'exécution rapide, il représente également une avancée dans la consolidation de notre présence sur le marché offshore à fort potentiel de l'Afrique de l'Ouest.'

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un mondial de l'ingénierie et de la construction pour l'industrie de l'énergie, présent sur tous les segments porteurs de la chaîne pétrolière, sous-marin (51 % de l'activité) et plates-formes en mer et infrastructures sur terre (49 %) ; - Chiffre d'affaires équilibré entre les Amériques (32 %), l'Europe-Russie-Asie centrale (29 %), l'Asie-Pacifique (16 %),le Moyen-Orient (14 %) et l'Afrique. - Environnement sectoriel porté par une forte dynamique d'investissement, les dépenses d'exploration & production (E&P) augmentant de 10 à 15 % en raison de l'obligation pour les producteurs pétroliers de compenser le déclin naturel des champs matures et de trouver de nouvelles réserves ; - Politique de proximité et offre à " contenu local " avec des implantations historiques au Brésil et en Angola et des développements au Mexique ; - Très fortes positions dans le segment sous-marin avec une offre totalement intégrée, le groupe étant numéro un mondial des pipelines souples ; - Niveau de carnet de commandes, une fois et demi égal au chiffre d'affaires, conférant une visibilité au-delà de 2014 ; - Capacité à imposer ses prix ; - Bonne flexibilité financière.

Les points faibles de la valeur

- Fortes exigences des investisseurs sur les perspectives de croissance : sanction à la moindre déception ; - Interrogations sur la rentabilité future des contrats long terme et sur le maintien de la marge opérationnelle ; - Concurrence sur le marché de l'onshore, avec l'apparition de nouveaux acteurs ; - Absence de taille critique dans la construction offshore.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité à l'évolution du prix de baril de pétrole et au dollar ; - Sensibilité du cours à l'obtention des " gros contrats " (de plus de 200 MEUR de chiffre d'affaires) ; - Obtention ou non du contrat avec Shell dans l'offshore profond mexicain, sur le champ Stones ; - Intérêt spéculatif limité dans un secteur en concentration, l'actionnariat bien que fragmenté contenant le FSI (5,2 %), l'IFP (2,5 %) et le Trésor français (2 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les pétroliers placent le gaz naturel liquéfié (GNL) au centre de leur stratégie et multiplient les investissements dans ce domaine. L'objectif est de profiter de l'explosion attendue de la demande qui, tirée par l'Asie, devrait doubler d'ici à 2025, à 430 millions de tonnes par an. Shell va racheter des actifs de gaz naturel liquéfié de l'espagnol Repsol pour 6,7 milliards de dollars. Le pétrolier anglo-néerlandais va également construire plusieurs grands projets. Son concurrent ExxonMobil participe aussi à la construction d'usines géantes de liquéfaction dans plusieurs pays. Total, qui a produit 8 millions de tonnes de GNL en 2011, prévoit de doubler ce chiffre d'ici à 2020. FTB/ACT/