BONDUELLE vise le bas de sa fourchette d'objectifs de résultat opérationnel courant

06/08/2013 - 08:58 - Option Finance

(AOF) - Bonduelle a réalisé sur l'exercice 2012-2013, clos fin juin, un chiffre d'affaires de 1,896 milliards d'euros, en progression de 7,3 %. Pénalisée par la dégradation particulièrement marquée de l'environnement de consommation en Europe depuis le troisième trimestre de l'exercice, la croissance organique du spécialiste du légume élaboré est ressortie à 1,9%, contre + 3,2% sur l'exercice précédent. La zone hors Europe a en revanche confirmé son dynamisme avec une croissance en données comparables de 8,6%, contre + 8,9% sur l'exercice précédent. A propos de ses perspectives, Bonduelle a précisé qu'il devrait " approcher " la fourchette basse de son objectif de résultat opérationnel courant 2012-2013 comprise entre 106 et 108 millions d'euros. Le groupe explique avoir été pénalisé par une détérioration sévère du climat de consommation en Europe depuis le début de l'année et par des aléas climatiques sur cette même zone ainsi qu'au Canada, lesquels ont affecté la consommation (salades en sachet et traiteur, maïs), mais également les semis et le début des campagnes agricoles. "Ces facteurs particulièrement adverses, additionnés aux inflations des matières premières et à la nécessaire modération des augmentations tarifaires destinée à préserver les volumes commercialisés, impacteront la rentabilité de l'année 2013-2014", a prévenu Bonduelle. Le début d'exercice au plan commercial et l'évolution des campagnes permettront d'affiner les objectifs de l'exercice.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/