SPIR COMMUNICATION chute de 14% après son démenti sur une éventuelle scission ou cession d'activités

12/08/2013 - 09:07 - Option Finance

(AOF) - Spir Communication décroche de 14,37% à 12,10 euros après avoir démenti vendredi les rumeurs véhiculées sur le marché depuis le 6 août 2013 sur une éventuelle scission ou cession d'activités. Le groupe de communication locale a confirmé qu'aucune opération ou projet d'opération de ce type n'est en cours. Son action avait plus que doublé sur les quatre premières séances de la semaine dernière en raison de ces rumeurs, avant de chuter de 15,9%, vendredi. La société a cependant souhaité rappeler les termes de son communiqué d'annonce des résultats semestriels en date du 24 juillet 2013 selon lesquels " les évolutions de marché défavorables conduisent le groupe Spir Communication à accélérer ses transformations, tant au niveau de ses offres commerciales, de son organisation, que de ses coûts ". Dans ce contexte, Spir Communication se réserve la faculté de demander à l'Autorité des marchés financiers que soit diligentée une enquête concernant la diffusion de fausses informations et d'éventuelles manipulations de cours.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

La diffusion des quotidiens nationaux a été stable l'an passé. Si la diffusion en France a reculé de 5% en décembre, suite aux mouvements sociaux à répétition qui ont touché la distribution, sur l'ensemble de l'année le constat est meilleur. Les quotidiens nationaux d'information (hors éditions du dimanche et Le Parisien, classé dans les quotidiens régionaux) sont parvenus à stabiliser leurs ventes, à un peu plus de 1,4 million d'exemplaires en moyenne par jour. En 2011, leurs ventes avaient reculé de 1,4%. Cette tendance peut s'expliquer par les élections présidentielles et législatives ainsi que par une actualité internationale mouvementée. A l'issue de trois mois de négociations, les éditeurs de presse et Google ont réussi à trouver un accord. Un fonds de 60 millions d'euros, qui sera abondé par Google, va être créé pour financer les projets numériques de la presse. De plus, comme cela a été décidé précédemment avec la presse belge, le géant d'Internet va aider les éditeurs français à mieux monétiser leurs audiences, grâce à un recours préférentiel à ses instruments commerciaux (AdSense, AdMob, AdExchange). FTB/ACT/