CARLSBERG : résultats un peu décevants mais prévisions maintenues après le deuxième trimestre

21/08/2013 - 11:02 - Option Finance

(AOF) - Carlberg publie un résultat opérationnel hors exceptionnel en léger recul de 1% au titre de son deuxième trimestre 2013, à 3,435 milliards de couronnes danoises (460,6 millions d'euros). Le consensus Reuters tablait sur 3,58 milliards. Le chiffre d'affaires du brasseurs danois a quant à lui progressé de 1,6% (+2% en croissance organique) à 19,64 milliards de couronnes. Le groupe se félicite de gains de parts de marché en Asie et en Europe de l'Est, notamment en Russie. En Europe de l'Ouest, les ventes sont restées stables par rapport à 2012, malgré la tenue de l'euro de football il y a un an. Cependant, en raison de l'évolution du marché en Russie au deuxième trimestre, Carlsberg revoit désormais à la baisse la croissance du marché dans ce pays, de stable à -5% sur l'année. Le bénéfice opérationnel hors exceptionnels est toujours attendu à 10 millions de couronnes danoises pour 2013, et le bénéfice net ajusté en croissance de 5%. " Sur les six premiers mois de l'année, le groupe a enregistré une croissance de son bénéfice malgré des conditions de marché difficiles en Europe de l'Ouest et de l'Est. Notre activité en Asie a quant à elle encore connu une croissance de ses profits et volumes. En cette fin de deuxième et début de troisième trimestre, nous sommes en bonne voie pour réaliser nos objectifs pour 2013 ", a commenté J[-101]›rgen Buhl Rasmussen, directeur général du groupe.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/