ABERCROMBIE & FITCH manque le consensus et dévoile des prévisions très inférieures aux attentes

22/08/2013 - 14:22 - Option Finance

(AOF) - Abercrombie & Fitch a fait état d'un bénéfice net au deuxième trimestre inférieur au consensus à 11,37 millions de dollars ou 14 cents par action, contre 28 cents prévus par les analystes et 17,05 millions (20 cents par action) un an auparavant. Ses ventes à magasins constants ont quant à elles reculé de 10% en raison d'une baisse de la fréquence des visites dans les enseignes du groupe de vêtements et d'un engouement moindre pour la ligne de vêtements féminins. Le chiffre d'affaires est de son côté ressorti à 945,7 millions de dollars, à comparer avec 951,4 millions, un an plus tôt. Pour le troisième trimestre, Abercrombrie & Fitch table sur un bénéfice par action compris entre 40 et 45 cents au troisième trimestre. Les analystes sondés par Reuters anticipaient jusqu'ici 1,08 dollar. Le groupe avait déjà dévoilé une perte nette de 7,2 millions de dollars (9 cents par action) au premier trimestre. Il avait alors invoqué par la voix de son PDG Mike Jeffries " des problèmes d'approvisionnement plus sérieux qu'attendu, auxquels se sont ajoutées des pressions extérieures ". Abercrombie & Fitch est attendu en baisse de plus de 15% à Wall Street.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/