La fin prochaine du QE3 n'est pas le seul élément explicatif du repli des action, selon BNP Paribas IP

23/08/2013 - 17:04 - Option Finance

(AOF / Funds) - Les perspectives de réduction du programme de rachat d'actif très généreux de la Fed (Quantitative Easing 3, ou QE3) ont agité les investisseurs depuis le 22 mai. Les statistiques économiques et les propos des membres de la Fed ont été décortiqués, explique BNP Paribas Investment Partners dans son Point hebdomadaire sur la stratégie. L'opinion répandue est que la banque centrale annoncera sa décision en septembre et commencera à réduire ses rachats d'actifs peu de temps après. La publication d'un faible rapport sur le marché du travail pourrait toutefois décaler cette annonce. Quel que soit le calendrier, il est désormais clair que la troisième vague d'assouplissement quantitatif de la Fed prendra fin. Ce programme a considérablement soutenu les marchés : la décélération de la croissance américaine au second semestre 2012 (l'embellie est récente) et les résultats sans éclat des entreprises ne les ont en effet pas empêchés d'enregistrer des gains solides. L'effet positif de l'assouplissement quantitatif devrait diminuer. L'ampleur de l'impact sur les marchés ne sera connue que lorsque la Fed commencera à ralentir ses rachats d'actifs. Cela étant, le gérant pense que d'autres facteurs expliquent la faiblesse récente des actions, notamment la terne croissance des bénéfices des entreprises américaines. La solide performance des sociétés financières a rendu plus flatteuse la croissance bénéficiaire récente. L'économie devrait connaître une amélioration au second semestre, mais, compte tenu d'une progression encore modeste du PIB, d'une inflation faible et de marges historiquement élevées, la croissance des bénéfices pourrait se révéler médiocre. AUT/MAF