(AOF) - Les marchés européens ont fini en légère baisse, affectés par les craintes d'une nouvelle crise politique en Italie. L'indice CAC 40 a clôturé en retrait de 0,06% à 4 067,73 points points. Les volumes étaient particulièrement faibles avec seulement un peu de 1 milliard d'euros échangés sur les valeurs du CAC 40. L'indice italien FTSE MIB a enregistré le plus fort repli en Europe : -2,2%. La Bourse de Londres, elle, était fermée aujourd'hui pour cause de Summer Bank Holiday. Aux Etats-Unis, Wall Street progressait légèrement. L'indice Dow Jones s'adjugeait ainsi 0,20% vers 17h30 malgré une baisse plus forte que prévu des commandes de biens durables. Celles-ci ont régressé de 7,3% en juillet, à comparer avec une hausse de 3,9% en juin et un consensus Reuters de -4%. Il s'agissait de la seule donnée économique d'importance des deux cotés de l'Atlantique. En Italie, la condamnation de Silvio Berlusconi pour fraude fiscale continue de susciter des remous. Certains membres de son parti Peuple de la liberté menacent en effet de faire chuter l'actuel gouvernement de coalition si "Il Cavaliere" était déchu de son mandat de sénateur lors du vote prévu en octobre. La situation en Italie a pesé sur les valeurs bancaires, comme à chaque fois que les craintes concernant la crise de la zone euro refont leur apparition. BNP Paribas a perdu 1,46%, Crédit Agricole 1,51% et Société Générale 1,40%. En revanche, le titre Sanofi (+2,28%) a enregistré la plus forte hausse de l'indice CAC 40, soutenu par les résultats positifs d'un de ses vaccins contre la grippe et par l'acquisition d'Onyx par Amgen dans le secteur des biotech. Les valeurs défensives ont également échappé à la baisse, Essilor et Unibail-Rodamco terminant sur un gain de 1,07% et 0,31%. FTB/MAF/